Les Rumeurs



Darkwicklow
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Une ville sombre en Irlande... Attention à vous... -18 ans
 
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TERMINÉ - Tu n'es pas réel... (Ash & Enid)
Enid Byrne
Le Cartel Kinahan
Enid Byrne
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Emploi/loisirs : Infirmière en pédiatrie
Statut marital : En couple
Logement : Appartement
Âge du perso : 26 ans
Feat : Adélaïde Kane (prettygirl)
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TERMINÉ - Tu n'es pas réel... (Ash & Enid) Ktyc
Enid porte une bague, toujours à son annulaire droit, ou alors au cou quand elle est en service à l'hôpital, c'est son frère qui en a offert une à chaque fille de la famille. Elle adore ce bijoux, c'est son trésor, elle ne le quitte jamais.
17/8/2023, 23:06



Tu n'es pas réel...

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« Oui oui.. Je suis en route, je pars de la maison. » Le téléphone calé entre mon oreille et mon épaule, je ferme ma porte en portant des sacs pour ma mère. Des courses que j’ai faite rapidement en rentrant du travail pour pouvoir cuisiner avec elle. Un petit rituel qu’on avait l’habitude de faire au moins une fois la semaine. Mais cette fois si c’était du sucré, et j’adorais ça !

Entre les gardes, je n'avais pas trop le temps de venir en ce moment , et Mama était inquiète. Elle disait toujours que je mangeais pas assez , que j'étais pâle, il est vrai que la fatigue était présente ces derniers temps, et entre le travail, les amies, et Chris, j'avais souvent la tête ailleurs qu'à prendre soin de moi.

Je mis peu de temps à faire le trajet vers la maison familiale... J'entrais, la grille ouverte et rejoignis la partie où nous pouvions mettre nos voitures. Pas de risque de gêner vu la place qu'il y avait. Mon père avait d'ailleurs une de ses voitures de sport de sortie. Mais celle à côté... Un nouvel achat? Une visite? Peu importe je devais retrouver ma mère en cuisine.

Coupant le moteur, je sortis de la voiture et fis le tour pour prendre les sacs... Mais en me retournant... Le choc. Je rêvais, c'était pas possible... Il ne pouvait pas être là. Je secouais la tête, la fatigue et la faim me jouaient des tours...


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Enid Byrne
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Alistair O'Connor
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TERMINÉ - Tu n'es pas réel... (Ash & Enid) X9qy
17/8/2023, 23:40
"Tu n'es pas réel", ou comment des retrouvailles ne pouvaient pas se passer plus mal
Le climat irlandais. Darkwicklow, la ville qui l'a vu grandir puis changer de voie. Tout lui avait manqué, à un point qu'il ne réalisait que maintenant qu'il avait enfin eu l'autorisation de revenir. S'il avait commencé à s'habituer à la canicule italienne, à ce trop plein de soleil qui fermait les villes au milieu de l'après-midi pour ne sortir que le soir, en remettant les pieds ici, il avait la naïve impression que rien n'avait changé. Alors qu'évidemment, c'était faux. Une semaine qu'il est là. Une semaine qu'il a revu Eamon Byrne, son patron, celui qui l'avait accueilli comme un fils au sein de son cartel. Ce même homme qui sept ans plus tôt, l'en avait renvoyé. Il lui a confié une mission. C'est pour cette mission qu'il ne va pas au quartier général aujourd'hui mais bien directement chez lui. Aucun autre membre n'est au courant de ce manège. Tout ceci doit être top secret pour ne pas éveiller les soupçons et faire sortir la taupe de son trou. Il y va pour son premier rapport. C'est la fin de la journée et il retrouve avec nostalgie la grande cour de cette villa. Il gare la voiture de location qu'il a en ce moment et frappe à la porte. Il ne réalise toujours pas que c'est réel. Qu'il est bien de retour et que c'est bien son boss qui vient l'accueillir et lui offre une bière avant de monter dans son bureau.

La discussion ne s'éternise pas et il va droit au but, comme il a appris à le faire. A qui il s'est présenté, son impression sur chaque nouveau visage. Les rumeurs qui lui sont parvenues, la joie de certains, la méfiance d'autres. Il n'a pas un rôle facile, mais Ash est prêt à tout pour reprendre son poste d'homme de main dans le cartel. Il est prêt à tout, vraiment ? Même à la revoir et lui dire dans les yeux qu'il ne s'est jamais rien passé entre eux ? Il préfère ne pas y penser. Enid et lui, dans cette maison, cela fait remonter tant de souvenirs. Il accroche son attention à son boss, répond à ses dernières questions et se lève quand le bruit de la porte d'entrée retentit. Une voix qu'il pourrait reconnaître entre toutes. Cette même impression cotonneuse qui lui hérisse les poils, cette émotion familière qui vient lui gonfler le cœur, toujours prisonnier de l'étau dans lequel il l'a mis il y a des années. Enid est là. Et il va falloir qu'il sorte et la croise. Ses yeux océan plongent dans ceux de son repère, de son boss. Était-ce prémédité ? Est-ce la première véritable épreuve ? Ses mains se serrent, l'adrénaline lui fait tourner la tête une seconde et le colosse prend finalement une grande inspiration, acquiesçant de la même manière que vient de le faire Eamon. Comme une affirmation tacite. Il ouvre la porte et, du haut de l'escalier, surprend tout de suite son regard tourné vers lui.

Qu'est-ce qu'elle est belle. Toujours autant. Différente bien sûr, bien plus femme avec les années où il a été privé de sa présence. De loin, il ne se contentait que des réseaux sociaux, des profils publics, de quelques informations qu'ils pouvaient avoir grâce à des amis en commun. On ne parle pas beaucoup à un exilé. Mais les deux gangs sont si proches que quelques informations lui étaient quand même parvenu. Des miettes, des riens du tout à côté de la sensation de la confronter enfin, à nouveau, dans le monde réel. Et dans cette maison. Si elle semble choquée, figée, il n'est pas beaucoup mieux, sa main crispée que la rambarde de l'escalier. Ses émotions ? Il ne le montre pas. Jamais. Alors il ravale ce sourire béat que son cœur adresse pourtant à sa dulcinée. Il détourne le regard pour se tourner à nouveau vers Eamon et lui serrer la main, ne s'adressant qu'à lui. « Merci pour la bière. Je vais vous laisser en famille maintenant.  » Rassemblant tout son courage pour descendre les marches une à une, avec à chaque pas, l'impression que son coeur se décroche un peu plus, il vient saluer la femme du boss et lui dire au revoir. Puis il se retrouve face à elle.

La regarder d'aussi près, c'est un cadeau dont il ne veut pas profiter. Il baisse les yeux, le regard fuyant, sa voix presque nouée dans sa gorge. « Bonsoir.  » Voilà le seul mot qu'il lui adresse avant de mettre sa main sur la poigné de la porte, de la tournée et de filer à l'anglaise. Tout a été momentanément ralenti, comme dans un film. Il a pu sentir son parfum. La brise que l'ouverture vers l'extérieur a fait entrer, qui a soulevé ses cheveux, ce regard qui s'accroche à lui comme si elle avait affaire à un revenant. Il se surprend à prier. Qu'elle ne m'arrête pas. Pitié. Le cœur prêt à sortir de sa poitrine, il n'a qu'un autre pas à faire pour fermer la porte. Et après, il pourra respirer à nouveau. Là c'est trop. Il préférait se retrouver dans le pire incendie de forêt qui soit, plutôt que là, si proche et privé à tout jamais de pouvoir l'atteindre. Si elle tente quoi que ce soit, il se fera plus rapide, pour refermer la porte derrière lui et l'empêcher qu'elle le suive. Du moins il l'espère. Mais elle aurait toutes les raisons de vouloir lui courir après. De demander une explication, après cette si longue absence. Aura-t-il seulement un jour l'opportunité de lui parler ? De répondre à ses questions ? Un tambour à la place du cœur, il n'entend plus rien, n'a plus aucune conscience d'être dans le jardin de la résidence des Byrne. Il fait de grandes enjambées pour rejoindre la voiture. Tout de suite. Maintenant. Sinon, elle va le rattraper et là… Il préfère ne même pas penser à ce qu'il devra faire pour la décourager. Enid, je t'en prie. Ne m'oblige pas à faire ça. Il n'a pas fait tous ses efforts, pour tout foutre en l'air sur la dernière ligne droite.
Alistair O'Connor
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Enid Byrne
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Enid porte une bague, toujours à son annulaire droit, ou alors au cou quand elle est en service à l'hôpital, c'est son frère qui en a offert une à chaque fille de la famille. Elle adore ce bijoux, c'est son trésor, elle ne le quitte jamais.
18/8/2023, 14:48



Tu n'es pas réel...

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Ça devait être une simple préparation de repas, pour que nous puissions passer un moment agréable en famille. J'avais prévu les courses, j'avais prévu les recettes et même en tablier. Tout devait être parfait, normal, logique, comme un quotidien, celui que j'avais formé depuis 7 ans, depuis qu'il était parti.... Mais tout allait voler en fumé.

"Mamma sono io(Mama c'est moi !)" Dis-je dans un Italien parfait lorsque j'entrai dans la maison. Ma mère apparue dans mon champ de vision, et se tendit alors qu'elle était sur le pas de la porte de la cuisine. Je ne compris pas pourquoi. Elle savait que je devais venir, je l'avais au téléphone 15 minutes auparavant, alors pourquoi d'un coup son corps semblait se crisper ?

Je l'interroger du regard fronçant les sourcils. Qu'est-ce qui se passait ? Mais la porte de l'étage s'ouvrit, celle du bureau de mon père. Cette pièce était exclusivement réservée au Cartel, à ses membres, jamais je n'avais pu mettre un pied dedans, mais c'est là que mon regard tomba sur lui...

Qu'est-ce qu'il faisait ici ? Mon cœur se serra et en même temps se mit à battre plus fort. C'était deux sentiments totalement opposés. L'un était la douleur, étouffant fort mon cœur, et l'autre, ce sentiment que j'avais tenté d'enfouir au plus profond de moi,  pulsait dans mon palpitant voulant s'échapper au plus vite de ma cage thoracique, voulant exploser et pouvoir le retrouver.  Figée, muette, je ne bougeais pas. Il était là ! C'était un rêve, ça ne pouvait pas être autre chose, et pourtant... Il descendit les marches.

Sous le choc, je n'ai même pas entendu ce qu'il a pu dire à mon père. Sa voix n'arrivant pas jusqu'à mes oreilles. Juste un sifflement, un bourdonnement, quelque chose qui venait de me prendre le crâne comme si 7 ans de ma vie était en train de s'effriter en poussière juste à la vue de cet homme.

Doucement, lentement, trop lentement d'ailleurs, il descendit les marches et mon souffle venait me manquait, coupé, je ne me suis même pas rendu compte d'avoir arrêté de respirer au moment où nos regards se sont croisés. Lorsqu'il s'approche de ma mère et la salue pour lui dire au revoir, la voix résonne et une vieille chaleur remonte en moi... Tentant de contrôler mon souffle, tentant de contrôler ma vie et tout le reste parce que tout pouvait s'échapper en une seconde si mon père venait à découvrir ce qu'il pouvait se passer là, tout de suite, en moi, alors que mon regard n'arrivait pas à se détourner de cet homme, que je pensais partir et pourtant sa voix...
C'était bien telle... C'était bien lui... Je ne pouvais pas penser que c'était un rêve. C'était fini, il était vraiment là, devant moi... Réel...

Il s'est tourné vers moi. Distant, froid, il n'avait jamais été comme ça auparavant. Un simple bonsoir alors que ses yeux descendent, il ne veut plus me regarder... Pourquoi ? Pourquoi il m'évite ? Pourquoi il est parti ? Toutes ces questions se mélangent dans ma tête. Je n'arrive même plus à penser qu'il est déjà parti la porte fermée derrière lui, et mon regard sur cette poignée qu'il vient de lâcher. Ce n'était pas un rêve.

"J'ai... J'ai oublié un truc... Dans...Dans la voiture. Je-je reviens."
Balbutiais-je à ma mère en tentant de contrôler mon allure vers la porte pour ne pas paraître pressée de le retrouver, de le revoir, d'être sûre que ce n'était pas un rêve. Petit signe de la main vers mon père pour lui montrer que je passe le voir à la suite.
Que je reviens, peut-être même pour le rassurer, J'en sais rien.  En tout cas, je suis déjà dehors à le regarder.

Les quelques pas qui nous séparent deviennent une distance énorme, et pourtant rapidement je les franchis, m'arrêtant si près de lui.... Et en même temps si loin.
"Qu'est-ce que... Pour.. pourquoi.... Tu ..."
Je sais pas quoi dire, ni comment le dire, tout ce mélange. Tout veut passer en même temps de mon cerveau à ma bouche sans même faire un arrêt du côté de mon cœur, parce qu'il est serré... Il est détruit. Il a explosé et en même temps ..Il ne bat que pour LUI.


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18/8/2023, 17:40
"Tu n'es pas réel", ou comment des retrouvailles ne pouvaient pas se passer plus mal


Est-ce que le monde s'est dérobé sous ses pieds ? Est-ce qu'il a vraiment réussi à quitter la maison, Enid, sans encombre ? Le cœur battant, il a bien du mal à en être sûr. Il s'accroche à l'idée que c'est un test. Que son boss a fait exprès de les faire se croiser. Qu'il doit regarder par la fenêtre ce qu'il va faire et son sort sera scellé s'il agit comme son cœur le lui crie : c'est-à-dire s'arrêter, se retourner et prendre Enid dans ses bras. Au moins, il n'aurait rien à dire. Il a toujours peur de ce qu'il peut faire avec les mots de toute façon. Quand on a un quotidien de menace, de violences et d'intimidations, c'est parfois difficile de revenir dans la réalité et avoir une conversation normale et respectueuse. Surtout quand il est dans un tel état de stress. La porte qui s'ouvre derrière lui, des bruits de pas dans sa direction. Court-elle aussi ? Merde. Il n'a pas voulu ça. Et en même temps, une partie de lui est heureuse de savoir qu'elle ne lui voue pas la même indifférence qu'il vient d'afficher devant ses parents.

Elle est dehors avec lui. Personne à l'horizon pour vous interrompre. C'est dans ces moments-là qu'il rêve que son bipper de pompier volontaire se mette à sonner. Il s'interrompt, la main sur la portière, les clés à la main. La voix d'Enid est presque imperceptible, comme bloquée dans sa gorge et elle commence des questions toutes entremêlées ensemble sans parvenir au bout. Il se ravise, un rictus déplaisant sur le visage alors qu'il se résout à faire demi-tour pour la regarder. Comme si c'était la chose la plus douloureuse pour lui. Ce qui est pour ainsi dire, la pure vérité. « Enid… » Prononcer son prénom est une pure torture. Il a déjà l'impression d'être un parjure. De retrouver son enfer italien, cette fausse vie qui n'a aucun sens loin d'elle. La belle est perdue. Son trouble est réel. Autant que le tien. Tout est comme avant, sans le moindre doute. Alistair était certain que des choses ici, n'avaient pas changé. Il a tant espéré la revoir. Il a répété mille fois les mots qu'il voulait lui adresser. Mais comme souvent dans les moments importants, son esprit reste vide et rien de cohérent ne vient dans sa gorge nouée.

« Je suis désolé.  » De bien maigres excuses pour ce qu'il s'apprête à faire. Si le colosse a l'habitude de se frayer un chemin parmi les flammes dans son uniforme, de passer à tabac de sang froid les personnes qui déçoivent la famille qu'il sert, là il perd absolument tout son courage et n'a plus qu'un chamallow à la place du cœur. « Ne reste pas là. Rentre. » En parlant, il fait un pas vers elle. Son corps et ses mots entrant en total contradiction alors qu'il veut tout mettre en œuvre pour abréger cette conversation. Un ordre, simple et direct, comme il avait l'habitude de le dire à la jeune adolescente qu'il protégeait il y a une décennie déjà. C'est si difficile de faire comme si ils étaient des étrangers. Ce ne serait pas plus normal qu'il la prenne dans ses bras, comme le font les vieux amis ? Mais Eamon sait tout. Il a lu les messages. Il ne verra pas cela comme quelque chose d'innocent, il n'a pas d'autres choix. Il rassemble son courage pour une seule chose, ouvrir la voiture et faire un nouveau pas vers elle pour s'éloigner d'elle. Bien déterminé à ne rien avouer de plus. « Je dois partir. » Est-ce possible de dire des choses si banales et froides dans un moment comme celui-ci ? Peut-être que tout cela n'a été qu'une illusion. Qu'il est incapable d'être un autre que cet homme là : le Alistair froid et distant. Peut-être que les choses vont s'améliorer d'elles-mêmes et il n'aura pas besoin d'en rajouter ? Il serre les dents, au moment d'ouvrir sa portière pour s'enfuir comme un malotru. Ne me retiens pas. Se met-il à penser. Mais son cœur n'a jamais si violemment saigné. Alors il change autre chose. Retiens moi encore, s'il te plaît Sunshine.
Alistair O'Connor
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18/8/2023, 20:01



Tu n'es pas réel...

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Il est sorti… Il était là, devant moi. Comment c’est possible, mon corps, mon coeur l’a reconnu sans un son, son odeur n’a pas changé, réconfortant mon coeur comme si jamais il n’avait été loin de moi… Pourquoi après tant de temps… ? Et cette distance?… Il m’en voulait pour cette soirée où je n’avais pas pu venir? Mes sms avaient été ignorés, j’avais tenté d’expliqué les raisons, que je soupçonnais mon père de nous avoir grillé, j’avais tout … Tout tenter pour venir ce soir là.

Faire le mur avec un garde du corps de mon père devant ma fenêtre et ma porte, impossible… Mais j’ai essayer de quitter la maison, j’ai supplier ma mère, elle avait compris, elle n’était pas bête qu’un homme était derrière mon état, et quand il avait disparu elle était venue un soir, me voir, me demander si c’était lui… Alistair… Je n’avais pas confirmer, je n’avais pas nier, je ne voulais plus en parler, des nuits à pleurer mes cahiers de cours parfois taché des larmes…

Alors j’ai besoin de savoir. Où il était? Si c’était à cause de moi cet état … Il était si différent, nos sms me manquaient d’un coup, quand tout semblait si simple. J’ai besoin de savoir ce qu’il est devenu ? S’il était en sécurité? S’il a pensé à moi? … S’il est…Revenu un peu pour moi…? Tant de question et pourtant une fois devant lui je n’y arrive pas…

Son geste , il se stoppe, m’écoute, et se retourne. Mon nom entre ses lèvres, poignard qui me transperce le coeur, je tente de ne pas vaciller, ne pas flancher alors qu’il est toujours trop loin de moi… Désolé? Je ne comprends pas.. Je murmure.. « De.. De quoi? » Mais sa voix tranche l’air, coupant, totalement neutre, sans aucune émotion.

Rentrer? Sans avoir parler… Non. Je secoue la tête « No.. Non… » J’ai besoin de savoir, il s’est approché, je fais un petit pas vers lui, mais il s’éloigne déjà, ouvrant sa portière. « Tu fuis… C’est.. C’est moi que tu fuis? » Je tremble, et ça se ressent à l’intonation de ma voix. « Je… Je… Je vou.. voulais venir je …Je te le jure… » C’était il y a sept ans, et pourtant là, la douleur est aussi vive que ce soir là , hurlant dans ma chambre tapant dans les murs, criant ce besoin de le rejoindre…. Alors que mon père lui était ferme avec sa punition. Je ne pourrais pas aller chez mon amie.. L’excuse. Mais au final tout était gâché. « Tu..Tu étais où? »


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18/8/2023, 21:33
"Tu n'es pas réel", ou comment des retrouvailles ne pouvaient pas se passer plus mal


Il y a trois grandes façons de lutter contre le danger. Se figer, se battre ou bien fuir. Alistair connaissait d'ordinaire très bien les deux premières propositions, mais c'est la dernière qu'il avait choisie en voyant Enid lui courir après pour l'empêcher de rejoindre sa voiture. Quand il prit la parole, ce sont des excuses qui lui ont échappé. L'incrédulité de la jeune Byrne était totale. Pourquoi s'excusait-il au juste ? L'émotion dans la voix, elle parvient à le retenir, refuse de rentrer et reste clouée là, sur place et devant lui alors qu'il a le cœur de plus en plus lourd. S'il ose la regarder, cela n'est que bref. Il peut sentir son désarroi résonner. Il la connaît par cœur. Il a étudié chacun de ses traits, chacune de ses manies et la voir nerveuse auprès de lui réveille tant de souvenirs contre lesquels il a lutté : en vain. Couper court à cette conversation ne fonctionne pas et elle le touche en employant une vérité toute simple. Je suis vraiment en train de fuir Enid ? J'suis qu'un putain de trou du cul. Il ne peut pas être plus pris au dépourvu, il tente une excuse un peu bidon. « J'ai des trucs à faire pour ton père… » Des choses qui peuvent visiblement attendre puisqu'il reste figé, sa phrase en suspens manquant cruellement de conviction.

Puis c'est elle qui met le sujet sur la table. Enid s'en veut. Elle parle de ce soir-là. C'est intolérable qu'elle puisse penser une seconde qu'il lui en veuille pour quoi que ce soit. C'est instinctif. Son corps est déjà bien plus près, ses mains posées sur ses épaules et il se baisse pour la regarder dans les yeux. Comme il l'a toujours fait quand elle en avait besoin. Quand elle perdait espoir et qu'elle avait besoin d'un coup de pouce que Ash savait si bien lui donner pour lui remonter le moral. Il ne dit rien pourtant, il se contente d'être auprès d'elle et une autre question lui parvient. Où était-il ? Elle n'est absolument au courant de rien le concernant. Il retire ses grandes mains de ses frêles épaules et pousse un soupir. C'est si intense de la revoir, il n'a pas pu s'en empêcher. « Bien sûr que tu voulais venir. Je n'ai jamais douté de toi. » Est-ce l'ombre d'un pauvre sourire qu'on aperçoit sur son visage ? Il lève les yeux au ciel, profitant de l'ombre des arbres du parc, du soleil timide mais bien présent ce jour-là, de la fraîcheur de l'air. S'il est responsable de ses inquiétudes, au moins peut-il répondre à quelques questions.

« J'étais en Italie. » Cela se voit-il à son bronzage bien plus prononcé qu'avant ? Lui qui a la peau d'une blancheur absolue d'ordinaire. Il a toujours détesté ce teint hâlé de toute façon, en restant ici, il le perdrait facilement. Encore faut-il qu'il arrive à gagner ce droit. En jetant rapidement un coup d'œil à la fenêtre, ses doutes se confirment. Eamon les observe bien. Fais chier. Il fallait faire quelque chose et vite. Il revient poser ses mains sur ses épaules pour lui parler avec plus de virulence, comme s'il se réveillait d'un coup de son apathie. « Enid… Faut qu'on arrête ça. » Ca avait été plus sec que prévu. Mais il fallait qu'il fasse quelque chose. N'importe quoi. Et vite. C'était sans aucun doute l'une des décisions les plus stupides de sa vie. « Maintenant. Plus de questions. Plus de contact entre toi et moi. Stop. Tu n'as qu'à faire… comme quand j'étais pas là. D'ac ? » D'ac ? Mais qui parlait comme ça à son âge ? Il se serait lui-même giflé en s'entendant parler. Sa nervosité parasitait tout son corps, il commençait à perdre son sang froid lorsqu'il la lâcha à nouveau pour prendre ses distances.

Il ne peut pas laisser cette phrase en suspens. Il cherche autre chose. Quelque chose qui ferait qu'Enid arrêterait de vouloir lui parler. Quelque chose qui ferait qu'au lieu de lui courir après, elle aurait envie de le fuir. Ou de lui mettre son poing dans la figure. «  J'ai déconné. J'ai joué avec toi et tes sentiments. J'ai jamais rien ressenti pour toi. » C'est un mensonge. Impossible de la regarder vraiment. Ses yeux bleu commençaient à se teinter du noir de la rage en s'emportant contre l'objet de ses tourments, toute son énergie convergeant vers un seul but : lui faire mal. La faire reculer. La blesser pour qu'elle parte et qu'il ne reste plus rien de vos sentiments et de l'ambiguïté qui en découle. « J'ai préféré partir en Italie plutôt que de continuer à faire semblant. » Ferme-là. L'attirance si puissante qui fait chavirer le cœur qui se transforme en une haine pure et fausse, qui brille pourtant de la même intensité que tous les sentiments qu'il réprime à son égard.

Dans un état second, il se dresse de toute sa hauteur pour implanter ses phrases dans le cerveau de sa cible. L'intimidation comme seconde nature. Jamais il n'aurait voulu l'utiliser contre Enid. Jamais il ne s'était cru capable de lui faire du mal. Mais il le faut. Il faut que ça cesse. C'est mieux si elle se met à le détester. Ce serait plus simple à gérer pour lui. Pour elle. Tirer une croix sur elle est un véritable déchirement. Mais Eamon regarde toujours, son air imperturbable cachant sa satisfaction qu'il reconnaît si bien. Cet homme est comme un père pour lui, il s'accroche à l'idée de regagner sa confiance. A l'idée de réparer son "erreur" même si tout au fond de lui, il ne la considère toujours pas comme telle. « T'as vraiment cru que j'éprouvais quelque chose pour une gamine ? » Enid, n'écoute pas ça je t'en prie. De la provocation désormais. Si elle se mettait en colère, il aurait tout gagné. Ou plutôt tout perdu. Mais il ne voit pas d'autres moyens. Transi par la peur, les deux pieds bien ancrés au sol et il la regarde dans les yeux, se tenant droit, prêt à recevoir sa réaction. C'est elle qui lui demandera de partir. Ou alors doit-il continuer d'enfoncer son poignard empoisonné au plus profond de son crâne pour qu'elle comprenne qu'elle doit l'oublier maintenant ? C'était à elle de décider.
Alistair O'Connor
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18/8/2023, 22:33



Tu n'es pas réel...

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Pour mon père… Je me doute. Il était dans son bureau juste avant. Depuis quand est-il revenu? Depuis quand je passe à côté de lui sans m’en rendre compte…? Impossible, je l’aurais senti. Ce lien qu’on avait… Je l’aurais su. Et pourtant là il fuit, il m’évite, il ne veut pas me parler… Sauf que je dois savoir, pourquoi il est parti? Je dois lui parler… Le retenir. Mon coeur a besoin de lui. Sept ans que j’ai l’impression de le maintenir en cage et enfin la clé est devant moi. Lui. Sept ans de mensonge à moi même , cachant ma peine sous un masque de sourire comme j’en ai tellement l’habitude, pour ne pas sombrer… Parce que jamais je n’ai eu de réponse de lui…

Ma tête va explosé de ses pensées, de ses questions. Mais j’ose, je m’excuse, je voulais venir, ce rendez vous, comme lui, je l’attendais , avec impatience, ce moment où nous allions pouvoir enfin, à l’abri des regards nous prendre dans les bras, laisser ses sentiments qui avaient éclos durant nos sms, éclater au grand jour, dans le plus grand des secrets évidemment, mais …. Je voulais venir ce soir là. Vraiment…

Mon regard se baisse quand mes mots m'échappent, et bientôt ses mains se posent sur mes épaules, un frisson fugace me parcourt. Ma tête se relève, et je croise ses iris. Loupant un battement mon coeur s’emballe. Il est si près… Je pourrais presque toucher ses lèvres, son odeur chatouille mon nez, je la respire, m’imprègne d’elle… Dis quelque chose Ash… Je t’en supplie… Mais les mots ne prennent leur temps, nous laissant nous retrouver dans un regard qui se veut profond… Il est là. Je le ressens. Il n’a jamais eu de doute sur ma venue. J’aurais accouru si je n’avais pas été une ado de seize ans punie par son père, j’aurais été auprès de lui et il me croit. Un poids se retire de mes épaules, et un soupire m’échappe, mais c’est lui qui recule… La chaleur de ses grandes mains déjà me manque.

Italie… La mafia… Il n’avait aucune raison d’y aller… À moins que..? « Pourquoi? Tu… » Mais en prononçant mes mots j’aperçois son regard rivé derrière moi, je me retourne et n’ai pas le temps de voir mon père se retirer de la fenêtre, je ne vois rien. Le regard froncer, je l’observe. « Qu’on arrête? » Ne comprenant pas, j’ai besoin de réponses, il ne peut pas revenir comme ça, comme une fleur et me demander ça. Sept ans c’est extrêmement long ,et … Et je ne l’ai jamais oublié.

Sauf qu’il compte réellement tout couper. « Quoi? Mais c’est .. Pas possible Alistair… » J’ai le souffle court, il me quitte encore? Il m’éloigne, me pousse loin de lui. Il est revenu mais ne veut pas de moi… « Je peux pas faire ça. » Et lui non plus, c’était certain, j’en étais sûre, même s’il était froid et distant, je devais trouver les raisons de son comportement si fermé.

Et le couperet tombe. « Tu...Non… » Je murmure en secouant la tête, un rire de nervosité m’échappe alors que les larmes montent dans mes yeux trop rapidement. Je passe une main nerveuse dans mes cheveux. Il ne peut pas dire la vérité, pas après nos nuits blanches remplies de messages. Et ses regards qu’il me lançait… Non Je refuse de croire à ses mots.

Il a fuit pour ne plus me voir.. Je recule d’un pas continuant de refuser à le croire. « Tu mens. C’est impossible. Ash.. Tu.. Tu peux pas dire ça… Regarde moi dans les yeux et dis le moi… Je .. Je.. Je peux pas te croire. » Une larme m’échappe, et quand j’aperçois lentement sa carrure prendre de la hauteur, quand il se dresse , noir, sombre devant moi… Je recule encore.

Je sèche mes larmes sentant la prochaine phrase arriver, comme une lame qui s’enfonce dans mon coeur. Une gamine… La pointe est plus acérée que je ne l’aurais pensé. Je reste un instant silencieuse, fini de sécher mes larmes, regarde un instant le ciel, soufflant, avant de sourire, faussement et de lui répondre en plantant mon regard dans le sien. « Non... Evidemment que non. C’était ridicule de le penser... En même temps, ce n’était qu’une amourette de mon côté, je suppose…Rien de plus. Les adolescentes sont des dramaqueens c'est évident. » Ma voix n’est pas assurée, elle est si faible sur la fin de ma phrase… « Et puis ... J’étais rien, tu as raison. » J’hausse les épaules. Incapable de me détourner de lui. « Mais je voulais juste savoir pourquoi tu n’as plus répondu à mes messages , rien d’autres. » Mensonge mais je ne pouvais pas le laisser piétiner mon coeur pas comme ça, pas après tout ce temps…

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18/8/2023, 23:07
"Tu n'es pas réel", ou comment des retrouvailles ne pouvaient pas se passer plus mal

Alors c'était ça cette terrible sensation. Sentir le monde te tomber sur la tête. Comme la plus grande crainte des gaulois dans Astérix. Ce sont les mots justes qui s'appliquent à cette situation. Il a retrouvé celle qu'il n'a jamais pu oublier, celle pour qui il était prêt à tout, pour mieux lui dire en face que leur relation n'existe pas. Ironie du sort, quand tu nous tiens… Il entre dans un état second et c'est comme si les mots d'Enid était encore plus fort, plus profond et s'ancraient dans sa chair. A sa phrase tranchante, alors qu'il est penché sur elle, elle a une première réaction vive. Elle énonce l'évidence : c'est impossible. En écho à sa détresse, il se fait plus dur, plus grand, tentant d'être hors d'atteinte pour ne lui laisser aucune chance de faire machine arrière. Après tout, des SMS échangés il y a si longtemps : ce n'est pas rationnel comme base de relation. Ni son père, ni personne ne pouvait croire en la véracité de leur sentiment mutuel. Ils étaient seuls dans cette idylle, seuls dans leur vérité. Dans un mensonge ? Il lui ment avec tellement de conviction qu'il finirait par en douter lui-même.

Elle a un rire nerveux, le fuit du regard pour mieux revenir à la charge. Il la connaît par cœur, elle se battait pour éloigner son poison du mieux qu'elle le pouvait en cet instant où elle était pourtant si vulnérable. Elle répond par la négative, des larmes coulent sur ses joues. Et il en est le seul responsable. Cette vision est insupportable, il faut que ce supplice s'arrête. Lui dire dans les yeux ? Alistair est devenu un bloc de glace. Bien sûr qu'il le peut, il se penche et répond à la provocation par une encore pire. Juste assez forte pour faire plier le dernier brin de conviction auquel elle s'accrochait encore. Avec son expression sans émotion, il s'attarde alors sur le résultat de son œuvre. Les larmes séchées ont laissé place à un sourire de façade. Son cœur serait presque en train de se fissurer tant il pouvait voir qu'elle était forte. Fière. Prête à encaisser ces boniments comme il l'espérait. Ce sourire est bien plus puissant que toutes les larmes qu'elle aurait pu verser en renonçant ouvertement à lui. Elle va dans son sens, enfonce le clou. Une amourette. Une adolescente qui a dramatisé la situation. Elle aussi peut mentir quand il le faut. Il a laissé une jeune femme éprise derrière lui et se retrouve face à une femme blessée qui sort ses griffes.

Ash n'est plus que rage et amertume. Impossible de ressentir autre chose sans s'effondrer. Elle n'était rien. C'est faux, tu as toujours été mon tout. Il réprimande de son mieux tout ce qu'il veut lui crier au visage, tout ce qu'il ressent encore, tout ce à quoi il est en train de renoncer en lui mentant de la sorte. Mais c'est la bête en lui qui s'exprime. « Rien du tout c'est ça. » Il sert les dents, comme un animal blessé prêt à mordre. Une autre question qui tombe. Cette fois, il frappe le capot de sa voiture, tant la rage s'accumule en lui. Il n'arrive plus à garder les pieds sur terre. Si elle est toujours prêt de lui, hypnotisé, il veut qu'elle recule et qu'elle ait enfin peur de lui. Qu'elle voit vraiment qui il est. Un homme qui fait peur. Un homme qui prend des vies. Un homme qui est prêt à tout pour plaire à son père, même à lui briser le cœur, alors que c'était la chose la plus précieuse qu'on lui ait jamais confiée. Qui pourrait aimer cet homme-là ? « Encore une foutue question, hum ? J'ai dit : ça suffit. »

Il n'a pas besoin de hausser le ton pour être menaçant. Sa voix siffle comme celle d'un serpent, tranchante pour les mots venimeux. Il fait un pas vers elle, espérant que sa proie fuiera. Il la regarde dans les yeux mais il n'est pas tout à fait là. Parfaitement hanté par celle qu'il appelle affectueusement "la Mort". Cette partie de lui qui s'est détachée de son corps pendant son coma. Grâce à cet état second, il devient invincible et peut faire tout ce qu'on lui demande sans le moindre regret. Mais cette fois-ci, il ne s'en sortira pas indemne. Pourtant, il ne reculera pas. Entre ses dents serrées, il ajoutera simplement : « J'ai cassé mon téléphone en partant. Pour être sûr d'en finir avec ces conneries. » Ce n'est pas Enid, je vais me réveiller. Essaie-t-il de se convaincre mentalement avant d'ajouter en claquant des doigts tout proche de son visage pour la faire sursauter. «  Rentre maintenant. File ! » Lâche-t-il avec mépris, comme on réprimande une enfant prise en faute. Mais lui obéira-t-elle seulement ? Ou il va falloir qu'il aille lui-même la rapporter à ses parents par le col et enfin en être débarrassé ?
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18/8/2023, 23:48



Tu n'es pas réel...

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Le monde s’ouvre et m’aspire, mes pires cauchemars deviennent réalité. Comment ça peut être possible? J’ai rêvé des tas de fois, le revoir, qu’il revienne un soir, qu’il m’embrasse avec fougue et m’entraîne avec lui, regrettant de en pas m’avoir entraîner avec lui. J’ai vu son visage presque toutes les nuits depuis le début de son absence, sous mes paupières, gravé, s’effaçant au fur et à mesure, mais je luttais contre ça, regardant la photo prise à la dérobée… Je ne voulais pas le perdre…

Et j’ai rencontré Chris, j’ai fais semblant au départ, puis j’ai apprécié l’échappatoire qu’il offrait à mes pensées, les rendant plus légères… Mais c’était pas Alistair. Personne ne serait mon Ash… Sauf que même Ash… N’était pas MON Ash. Il n’était pas celui qui m’envoyait des sms, c’était pas possible que ce soit ce même homme qui ce soir se dressait là devant moi. Je n’arrive pas à y croire, je ne veux pas le laisser me dire ses mots. Si durs, si froids… Pas nous.

Sauf qu'il assure s’être joué de moi. Je ne peux pas le laisser me briser. Refoulant mes sensations, je veux en être sûre , qu’il ne ressent rien.. Enfin qu’il n’a jamais rien ressenti. Et ses iris dans les miennes, son corps, plus grand, penché sur le mien, frêle, il me répète qu’il a jouer avec moi. Que je n’étais qu’une gamine…
Le poignard s’enfonce, mon coeur se referme sur cette lame qui tranche encore et encore mon palpitant, chaque respiration est difficile, mais je ne peux pas le montrer, je ne dois pas. J’ai eu de l’amour de mon père, mais si j’ai appris une chose, c’est à ne pas trahir. Ni ma famille, ni mes amies, … Ni moi. Et mes larmes, si j’étais vraiment une gamine, ou même si lui n’arrivait pas à être honnête et m’avouer que c’était bien plus.. Il ne les méritait pas.

Sourire de façade, mes jambes soudés au sol, je sais qu’au moindre pas elles flancheront, elles ne me porteront plus, ni moi, ni le poids de mon mensonge, plus gros que tout le reste. Putain c’était faux! Ce n’était pas rien… Mais mes mots sont aussi durs que les siens. Je ne flancherais pas… Pas maintenant, j’avais besoin de réponses après sept ans. Rien du tout… Il le répète, comme pour avoir le dernier moi. Je murmure alors. « Comme ça on est d’accord. » Mais je n’en pense rien, ça fait un mal de chien…

Le bruit de la carrosserie sous son poing me fait fermer les yeux. À la fenêtre mon père assiste à tout mais il est toujours dans mon dos. Moi je reste face à Alistair ignorant la vision de mon paternel. Lorsque je les réouvre, c’est pour planter mes iris dans les siennes, sans vaciller, je n’ai pas bouger. « Tu n’es pas le seul à imposer les règles O’Connor. Et si tu n'as pas remarqué je ne suis plus une enfant. » S’il voulait qu’on joue à ce jeu, on serait deux, et je ne voulais pas perdre… Je ne voulais pas le perdre, je ne pouvais, après autant de temps le laisser m’échapper de nouveau.

Il a beau s’avancer d’un pas, je reste figée. Mon esprit se replie sur mon coeur, dans un coin, se faisant tout petit, mais je ne bouge pas. M’interdisant d’être faible face à lui. Il répond. Cède un peu, mais ce n’est pas assez. Il claque des doigts devant moi, m’ordonnant de rentrer, mais je refuse. Parce que je ne veux pas ne plus le voir, pas encore, … J’ai besoin de pouvoir observer encore un peu les changements de sa silhouette en sept ans… Son teint plus bronzé, ses cheveux qui ont un peu poussés, il les a pas couper autrement que d’habitude… Son regard toujours si expressif habituellement était là si fermé… Et ses petites rides au coin des yeux, sur son front… Ce qui faisait … Ash. Mon Ash… « Pourquoi ne pas me l’avoir dit… ? J’aurais compris, j’aurais… Arrêter de t’envoyer des messages… Je n’étais pas si débile. Tu n’avais pas besoin de quitter le pays à cause de moi. » Surtout si je n'étais rien, si j'étais si insignifiante...

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19/8/2023, 11:08
"Tu n'es pas réel", ou comment des retrouvailles ne pouvaient pas se passer plus mal

Quand il tente de l'intimider, de la faire sursauter, de lui faire peur, il ne trouve face à lui que les prunelles de sa dulcinée planter dans les siennes. Déterminée. Enid est la personne qui le connaît le mieux au monde. Elle sait, de manière profonde, qu'il n'est pas comme ça. Avec ses messages, il s'est livré à elle, dans cette folie amoureuse qui les a touchés tous deux sans autre explication. Il ne peut pas l'ignorer. Quand il avance, elle ne bouge pas. Quand il veut qu'elle rentre, elle reste camper sur ses positions et continue de le défier, gardant un esprit rationnel et froid, démontant chacun de ses mensonges avec aplomb pour s'accrocher à la vérité qu'il tente de son mieux de refouler. Elle l'appelle par son nom de famille, elle sait qu'il déteste ça. Il n'est plus un O'Connor. Il rêve de faire partie de sa famille pour de bon. Il lui a dit, avoué avant de partir, que s'il l'épousait un jour, il souhaitait prendre le nom de Byrne et éloigner le plus possible le fantôme de son père et du reste de sa famille qu'il a laissé derrière lui et qui ne le comprenait plus depuis longtemps. Enid veut lui rappeler qu'elle n'est plus une enfant et il se raidit un peu plus, ne sachant que répondre.

Ash lui dépose toute de même une information dans sa colère. Le téléphone cassé qu'il a laissé derrière lui en partant. Ordre de monsieur Byrne. Renoncer à elle et partir était déjà une épreuve en soi. Mais devoir casser l'objet qui les gardait en contact et renoncer à pouvoir lire tous les messages échangés, a fini de l'achever lui-même. En arrivant en Italie et pendant plusieurs semaines, il a été une épave. Encore des foutues questions, mêlées à des reproches cette fois. La colère du pompier s'embrase alors qu'elle insiste autant et qu'il se retrouve acculé par ses reproches sans pouvoir fuir. « Tu voulais que je t'envoie une lettre peut-être ?! » Cette fois le ton monte. Il ne parvient plus à garder son calme. Les poings serrés, toute sa frustration s'exprime en ce moment car il a pensé à lui écrire bien sûr. En sachant parfaitement que son courrier aussi était surveillé et que ce serait vain. « Une carte postale. Désolé, je préfère les italiennes, adieu ? » Il commence à dire n'importe quoi, à marcher dans tous les sens, emporté par son énergie destructrice qui le fait monter dans les tours. « Tu es toujours une enfant. Une gosse de riche pourrie gâtée qui a eu tout ce qu'elle voulait. Une adulte ne se mettrait dans cet état pour des broutilles. » Conclut-il en s'approchant d'elle, l'air grave, cherchant toujours à provoquer quelque chose en elle.

Alors, ça allait être ça leur relation maintenant ? Des reproches, de la colère et de l'amertume ? Il n'a jamais autant réussi à lui parler depuis qu'il déblatère mensonge sur mensonge, pour tenter de noyer le poisson. « J'ai quitté le pays parce qu'on me l'a demandé. Ton père avait besoin d'un homme de confiance en Italie, voilà tout. » Encore un mensonge, mais peut-être croiras-tu celui-ci. Eamon lui-même corroborerait ce mensonge. Il est amer. Il n'a plus de limites. Son sourire est mauvais. « Pourquoi je fuierais une gamine ? Le monde ne tourne pas autour de toi. » Le trou béant dans sa poitrine commence à devenir une sérieuse hémorragie. Il faut que ça s'arrête. Ou c'est lui qui va craquer. Sans lui laisser le choix, il s'approche pour l'attraper par la taille et la hisser en sac à patates sur son épaule. Elle ne touche plus terre, peut gesticuler et le frapper sans que cela ne l'arrête. Le colosse marche jusqu'à la porte d'entrée dans le parc.

Ça a toujours été si facile de la porter, il préfère ne pas profiter de ce contact. Faire comme s'il avait pris n'importe qui ainsi. Il cache de son mieux une larme qui lui a échappé et coule le long de sa joue alors qu'il mord l'intérieur de sa joue avec hargne. Il ne la reposera que sur le seuil. Là où on peut les entendre depuis la maison. Qu'ils se disputent franchement sur le perron devrait lui faire marquer des points ? Ou en perdre ? Eamon pourrait tout à fait lui reprocher d'avoir blessé sa fille, mais il sait qu'il préfère ça plutôt que de les voir ensemble. Et il est de son devoir de remplir ces conditions pour enfin pouvoir rester en Irlande. Enid ignore tout de ça. C'est injuste de le lui cacher. Mais a-t-il d'autres choix pour le moment ? Il fait un pas en arrière, prêt à lui tourner le dos et partir. Si elle veut encore l'accabler, elle peut. Il attend, bien plus docilement que tout à l'heure, plus silencieux et sinistre que jamais, en contemplant le carnage qu'il vient de provoquer. En ayant l'impression d'être au cœur de son pire cauchemar et que cela n'est qu'un début.
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20/8/2023, 14:14



Tu n'es pas réel...

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La rage étire ses traits, jamais je n’aurais dû utiliser son nom de famille, je le sais, il me l’avait confié, il le déteste, mais … Je n’étais qu’une gamine, qui ne l’attirait pas, avec qui il avait joué, la douleur était en train de se répandre au plus profonds de moi , et elle était en train de formé une boule d’angoisse et de colère au creux de mes reins. Si le désir, de l’approcher, de le toucher, de sentir sa peau contre la mienne luttait, bientôt ce ne serait plus possible.

Les mots s’enchaînent, se voulant explicitent sur les évènements passés, mais pourtant… Rien ne semblait logique. Et tout était horriblement douloureux. Le son de sa voix cingle l’air, autant que mon coeur est lacéré par ces mots.
Une lettre… Non je n’étais qu’une gosse, qu’il ne voulait pas voir dans son paysage visiblement. J’en sais rien si j’aurais aimé en avoir une … Peut-être, juste le savoir en vie. Lui hurler dessus que j’étais morte d’inquiétude, qu’il soit mort… Ne servirait à rien. Il s’en fiche complètement non? Enfin c’est ce qu’il prétend…

Même si je ne bouge pas, stoïque, figée, lui se tends, je le sens, ses phalanges blanchissent, son corps est bandé comme un arc, c’est douloureux de le voir ainsi sans pouvoir l’apaiser ne serait-ce qu’un peu. Le poignard dans mon coeur s’enfonce encore et toujours plus.
Les italiennes, c’était une excuse hein ? Pour me faire mal… Ou bien il disait vrai.. Il était parti réellement sans avoir eu juste un minime attrait pour moi… Les larmes sont de plus en plus difficile à retenir , gosse de rice, gâtée, pourrie, tout ses mots…

« Des broutilles? »
Je murmure surprise de la violence d’un simple terme, qui pourtant semblait pour lui, resumé notre relation passée… Mon regard ne le quitte pas même quand il s’approche. Mon corps tient encore et pourtant je sens en moi un raz de marée qui embarque tout… Mon coeur se fissure, petit à petit les morceaux se brisent, et s’éclatent au sol entre nous… Moi qui lui avait tendu bien volontier… Il était en train de le détruire.

« Ah oui.. Un ordre du maître et le chien-chien rapplique, j'avais oublier ta loyauté légendaire... » Putain Enid tu viens de dire quoi… Je me mords l’intérieur de la joue, j’aurais dû la fermer, mais la colère, et l’envie de lui faire autant mal qu’il me détruit bouillonne en moi. « Et pas le temps de prévenir sa gourde de gamine. » Je croise les bras sur ma poitrine. « Et mon père, qui te fais temps confiance… Il est au courant que tu as joué avec sa fille ? »

Je n’ai pas le temps d’avoir une réponse qu’il me hisse sur son épaule. « HEY! Lâche moi ! Tout de suite ! Putain Al ‘ lâche moi ! »  Je tente de me débattre, tapant son dos de mes mains, elles rencontrent des muscles si tendus que le béton parait fragile en comparaison. Je finis par soupirer et arrêter, il est bien plus fort que moi. Et sentir ses mains qui me tiennent… J’en frissonne, c’est pas logique, je devrais pas, mais mon corps est toujours autant attiré par le sien. Lorsqu’il me repose je le fusille du regard. Je le déteste. Je le hais.. Putain je l’aime tellement… Tout est remonté, sept ans… C’était encore insuffisant pour l’oublier… « T’es vraiment qu’un connard…» Alors que j'ai mon regard qui descend de ses iris à ses lèvres... Trahissant mes mots.

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21/8/2023, 20:19
"Tu n'es pas réel", ou comment des retrouvailles ne pouvaient pas se passer plus mal
Est-il vraiment là ? A balancer des horreurs à celle qu'il rêvait pourtant de revoir depuis toutes ses années ? Prend-t-il même du plaisir à détruire la seule chose à laquelle il tient ? Impossible de le dire. Alistair est dans un état second, plus tout à fait là, entre l'existence et le néant. Sur la corde raide, alors qu'il fait la chose la plus impensable qui soit. Il n'a que certains sursauts de consciences quand Enid murmure, la douleur vibrante au fond de son regard, le qualificatif qu'il a employé pour qualifier leur relation passée. Elle l'affronte avec courage et il ne peut passer à côté de son courage. La fille Byrne a bien plus de sang froid que toutes les petites frappes qu'il a déjà intimidé. Il a toujours sur qu'elle était différente, intelligente et forte. Tout le contraire de ce qu'il est en train de lui balancer à la figure pour la faire fuir. Pour que ce supplice s'arrête. Pour qu'ils soient séparés une bonne fois pour toute. Il aurait certainement du faire cela plus tôt. Mais avant, il n'en avait pas eu le courage. Et il n'y a rien de plus douloureux à combattre, qu'un espoir déçu qui attend des nouvelles depuis sept longues années.



S'il a été en Italie, c'est sur ordre de son père. Le ton d'En est dédaigneux. La voilà qui perd pied tout comme lui. Qui transforme sa tristesse en quelque chose de plus agressif et accusateur. Une partie de loin commence à être soulagée. Même si son cœur n'est plus qu'une charpie sanguinolente qu'on pourrait laisser en pâture aux corbeaux. Parler de sa loyauté n'est pas une insulte. C'est l'une des plus grandes valeurs du clan Kinahan. Mais bien sûr, dans ce cas précis, elle ne peut pas le reconnaître. Il voit qu'elle sort de ses gonds, n'est plus dans son état normal. Et encore une fois, c'est peut-être bien pire que de lui avoir dit la vérité et qu'ils aient eu simplement à enterrer leur histoire en restant en paix. Mais c'est trop tard. Il se rend compte qu'il va trop loin et plus rien ne peut le faire reculer. Elle se traite elle-même de "gourde" et il lutte contre un sursaut de son âme qui souhaite protester. Mais ce n'est pas le moment de jouer au chevalier servant. Quand elle balance une dernière bombe : "Est-ce que mon père est au courant ?" Il préfère la soulever et la mettre sur son épaule pour échapper à cette réponse qu'il n'a pas envie de prononcer.



Enid est intelligente. Si il lui avoue que son père est au courant, elle comprendra le cirque qu'il vient de lui faire et tous ses efforts auront été vains. Mais veut-il passer pour un clown maintenant et réussir à de nouveau lui ouvrir son cœur ? C'est à cela qu'il pense alors qu'une larme lui échappe et qu'il sent qu'elle a cessé de lutter, tout contre son épaule. Dans le secret de son âme, elle restera toujours la seule. Aucune italienne, pas même celle qu'il a été obligé d'épouser, ne sera à sa hauteur. Il se convainc alors d'enfermer à double tour ce qu'il ressent et de jeter la clé quand il la dépose sur le perron et qu'elle le regarde droit dans les yeux, enfin à sa hauteur car elle est sur les marches et lui en contrebas. Ravi que tu t'en sois enfin aperçu. Pense-t-il en maintenant son regard, alors qu'elle regarde ses lèvres, trahissant la même envie contre laquelle il a toujours lutté en sa présence. Il pourrait être le pire de tous. Là, après l'avoir insulté de tous les noms, la prendre par les hanches et l'embrasser comme jamais en guise d'adieu. Mais Al n'est pas de ce genre-là. Pas avec elle. Pas comme ça.



Le point de non-retour est atteint alors il n'ajoutera rien de plus. Il ne peut empêcher ses yeux de s'attarder encore une longue seconde sur ses traits. Sur la déception toute entière qui vibre en elle. Sur la perfection de son visage, de son regard profond, de ce nez et de la forme de ses lèvres qu'il était en train d'oublier avec le temps qui a passé. Il imprime une image mental et lutte de toutes ses forces pour faire un pas en arrière et se soustraire à cet attrait hypnotique qu'elle a toujours été la seule à lui procurer. Au moins, se dit-il, on a pu se revoir. J'espère qu'un jour, tu pourras me pardonner. Sa main, malgré lui, se soulève dans la direction de ce si précieux visage mais il y renonce en espérant qu'elle ne s'en soit pas rendu compte. Il inspire profondément, la rage se changeant à nouveau en glace alors qu'il ajoute de son ton de pierre : « Je sais. » Avant de se retourner en espérant qu'elle fera de même. Tout ceci est absurde. Fou. Il a tout perdu en la quittant et il a l'impression de la perdre une deuxième fois avec ces retrouvailles manquées. Il fait de son mieux pour marcher jusqu'à sa voiture, monter dedans et tourner la clé pour allumer le moteur. Au fond, il espère une dernière réaction de sa part. Qu'elle le poursuive en l'insultant. Qu'elle se plante devant la voiture en refusant de le croire. Mais il jette un regard vers le perron, sachant qu'il venait déjà de laisser partir sa dernière chance d'être auprès d'elle.  
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Âge du perso : 26 ans
Feat : Adélaïde Kane (prettygirl)
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TERMINÉ - Tu n'es pas réel... (Ash & Enid) Ktyc
Enid porte une bague, toujours à son annulaire droit, ou alors au cou quand elle est en service à l'hôpital, c'est son frère qui en a offert une à chaque fille de la famille. Elle adore ce bijoux, c'est son trésor, elle ne le quitte jamais.
21/8/2023, 22:07



Tu n'es pas réel...

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Ce n’est pas un rêve, Enid réveille toi…Non je ne peux pas parce que tout ça est bien réel… Il est bel et bien devant moi. Alistair… Ce n’était que des messages, des tonnes de sms… Des rencontres où nous n’avions que très peu de contact, jamais prolongés car c’était trop dangereux… Pour lui comme pour moi … Surtout pour lui. Je ne pouvais pas le faire tuer à cause de ça. Et nous avions en plus l’écart d’âge, comment les gens auraient réagis, j’étais encore mineur… Peu importe pour moi c’était important. Pas qu’une amourette, pas des broutilles et l’entendre prononcer ses mots, ses horreurs… Comme si tout n’était que du vent, tout ça n’était alors réellement que pour lui un jeu… Un putain d’amusement, et quand mon père lui a ordonné de partir, il n’a même pas pris la peine de me le dire.

Son regard dans le mien, j’avais la désagréable sensation qu’en surface tout était vrai… Et plus profondément, son regard trahissait ses mots… Qui croire. Je ne voulais pas que mes doutes, ma douleur, ma peine, arrivent à lui. Il ne devait pas savoir. Ignorer la souffrance sans limite que je vivais, alors que l’être que j’ai attendu sept longues années, était en train de détruire tout ce que nous avions…
Je n’en démord pas. Je ne veux pas lui rendre le combat plus simple, je ne déposerais pas les armes à ses pieds, s’il était un soldat de mon père, j’en étais l’essence même, je savais me battre. Même si les mots étaient encore plus assassins que les coups.

Il ne réponds pas. Mon père est au courant oui ou non? J’avais pensé au départ que c’était à cause de lui, qu’il se doutait de quelque chose, mais jamais je n’avais pu vérifier cette théorie. La loyauté, je la portais aussi envers lui à l’époque, envers Alistair, et si mon père l’ignorait, il aurait pu demander sa tête. Il me hisse sur son épaule, et si je me débats c’est rapidement étouffé, je sais qu’avec lui je ne peux pas gagner un combat physique.

Mon regard dans le sien en haut du perron , lui quelques marches en retrait. L’insulte m’échappe. Un connard, parce qu’il me ment? Ce que j’aimerais croire. Parce qu’il est parti? Oui.. Parce qu’il ne me donne pas d’explications.. ? J’en aurais. Un jour, j’étais têtue, je ne lâcherais pas. Regard perdu dans les profondeurs de celui d’Alistair, le silence s’étire, et je ne demande qu’à reste là, à le regarder, mon rêve éveillé, fantasme de mes nuits… Il semble tout autant observateur.. Pourtant le froid règne.

Deux mots et il s’éloigne. Les marches qu’il descend.. Je n’arrive pas à bouger, figée, mon coeur venant de s’effondrer à mes pieds…Les larmes lâchent elles dévalent mes joues. Alors qu’il ouvre la portière j’hurle en sa direction. « J’AURAIS MES RÉPONSES AL’, JE NE LÂCHERAIS PAS. » Et cette fois c’est mon père qui sort. Le moteur de la voiture du mafieux s’allume, et je sèche mes larmes avant que mon paternel ne les voit. « Tout va bien ma chérie ? » Prononce-t-il dans un italien parfait. « Oui. Tu devrais pas utilisé cette langue, ton accent n’est pas bon. » J’entre dans la maison et tente d’oublier tout ça… L’Italie, les filles, les autres… Les mots durs.. Mais même avec un couteau entre les mains, je n’arrive pas à oublier Alistair… Il est là… Vivant. J’ai besoin de lui..


@Alistair O'Connor  cache3  love5
 
(c) Draven pour Ex-P-Riences



Just funny girl
Enid Byrne
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