Je pensais que cette soirée serait amusante... C'était pas le but des bal masqué normalement ? En tout cas le repas était bon, et puis... je ne pouvais pas savoir s'il était là, mais je sentais sa présence. encore plus quand son nom est ressorti pour les lots... Il avait donc enchérit il était là... l'Italie n'était pas le programme de mon père, je ne pense pas... C'était plus voir ma réaction face à cette demande. Face à mon avenir alors que mes rêves étaient là, dans la même pièce, le seul que je désirais... Face à cette décision qui m'était impossible. Dire non ! Ce serait le premier réflèxe, le soucis... La balle entre ses yeux qui finirait par me tuer, comme l'anéantir, le bannissement qu'on pourrait encore lui imposer... Là tout de suite, depuis quelques jours, je n'ai qu'une envie... Ne plus être une Byrne, être juste une personne lambda qui peut être avec lui...

Son parfum... J'ai cette sensation de le sentir partout. Peut-être que c'est ce dessert au chocolat, fort mais si agréable en bouche qui me joue des tours... Sa voix, mon corps se tend. Mon visage se fige le regard droit devant moi. C'est lui... Je redresse ma tête, mes joues légèrement rouges. Ce regard que je croise, je ne pourrais plus jamais l'oublié. C'est lui.

"Oui.. Bien sur , avec plaisir." Si dans cette robe, mon père savait forcement où je me trouvais, ce serpent dans mon dos signe de mon appartenance.... Il n'ignorait surement pas non plus qui se trouvait sous le masque à mes côtés maintenant, mais je priais pour qu'il soit trop occupé pour s'en rendre compte.

Mon assiette devient subitement intéressante, parler de Chris... Il était la dernière des choses que j'avais envie d'aborder avec Alistair, mais malheureusement c'était nécessaire. Je secoue la tête légèrement... "Pas ce soir. Il avait beaucoup de boulot à l'hôpital, et puis il ne quitterait pas son travail pour ce genre d'évènement..." Ni même pour moi... "Et toi ... tu ... tu es seul?" Je trouve le courage de venir de nouveau me perdre dans son regard. Seul,... Un homme comme lui ne finirait surement pas sans une femme avec lui. Et dieu sait que j'ai envie d'être celle ci...  

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Sa présence réchauffe mes joues, il est là. Mon corps le sait avant même que je ne puisse m’en apercevoir, comme si c’était … Un aimant, une attraction indescriptible. Et c’est la chaleur qui se répand en moi que je convoite avec envie. Celle que je veux ressentir au quotidien… Mais qui est à la fois si proche et si loin…

Je tente de reporter mon attention sur autre chose. Chris n’est pas un sujet agréable à aborder avec lui. C’était comme remuer ce pieu à l’intérieur de mon coeur. L’enfoncer un peu plus... Et lui ? Est-il seul? Oui. Et pas pour rien, il travaille, pas pour le clan, mais mon père n’était pas innocent au placement de ses hommes ici. Je le vois observer la pièce, et je lui tends un macaron, que je dépose dans l’assiette devant lui. « Un petit plaisir ne fait pas de mal. » Sa présence en était un...

Et un autre était d’avoir gagner cette journée avec lui. Les pompiers? Je pique un léger fard en me mordillant la lèvre, ce sourire était ce qui me fit loupé un battement de mon coeur. « C’était en connaissance de cause, je vais passer du temps avec toi. » Sans personne pour nous regarder. Sans garde, sans papa dans les pattes, juste lui et moi… Et l’uniforme aussi. Mais c’était secondaire. Son regard était si beau, inconsciemment mon corps c’était tourné face à lui, mon regard plongé dans le sien. je ne voulais plus m’en décrocher.. « Elle n’aurait pas fait cette enchère que pour descendre son chat de l’arbre.. » Je lui lance un clin d’oeil. Evidemment les pompiers était un fantasme pour beaucoup et son corps était un bon déclencheur d’idées folles…

Ma main près de la sienne, je porte mon regard dessus, mon petit doigt se décale, touchant le sien... Le caressant, se posant contre lui, sentant le contact si léger de sa peau... D'un coup le poids qui semblait entraver mes épaules se retire, un soulagement, il est là... Mais j'en voulais tellement plus.

Une alarme dans ma tête résonne, repensant aux autres lots.. « Tu as .. enchéris sur le lot qu’Eileen a proposer… » Ce n’était pas réellement une question, plus une affirmation. Pourquoi il avait fait ça? Je l’ignorais, et je ne savais pas si là… Tout de suite j’avais envie de le savoir…

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« Tu serais en train de dépérir et ici personne ne viendrait te sauver, tous bien trop égoiste crois moi. » Je lui souris avec tendresse. Ce n’était pas de la pitié, mais un moyen de l’avoir auprès de moi un peu plus longtemps. Pouvoir profiter de sa présence, de son contact… De lui. Chris n’était pas là. Mon père bien trop occupée. Et si je le pouvais je le tirerais par la main loin d’ici pour qu’on se retrouve dans une bulle, juste lui et moi, comme ce moment sous la pluie… Un long frisson me parcours l’échine quand j’y repense.

Et mon courage m’arme pour pouvoir approcher ma main de la sienne, la toucher… Il est là. J’en reviens toujours pas. Après tant d’années séparés. La mort… C’était ça que j’avais pensé, je l’avais pensé dans ce sac mortuaire tellement de fois.. Même si l’espoir ne m’avait jamais quitté. Heureusement il était là. Avec des années en plus , une vie… Mais comme moi, nous n’étions pas satisfait de ces moments séparés.

Un rire m’échappe et j’hausse un peu les épaules. « Pour toi, je serais prête à tout donner. » En rapport avec la plaisanterie évidemment mais le plus sincèrement du monde, je serais prête à tout pour lui… Même à en épouser un autre pour lui éviter de mourir… Mon dieu, j’allais vraiment devoir faire ça? Je quitte cette idée rapidement je ne veux pas y penser ce soir. Je ne veux pas gâcher ce moment… Et cette fois mon doigt le touche, ce n’est plus un frôlement. C’est un contact, chaud, doux… Nous.

Le lot d’Eileen, je ne voulais pas tellement savoir, enfin en vrai si, mais j’avais peur… Il me rassure sa main se posant sur la mienne. Je viens tourner ma paume pour serrer un peu plus ses doigts et glisser les miens entre ceux d’Alistair. « J’espère qu’elle acceptera… Je… Ne veux pas qu’en disant non.. Mon père se doute de quoi que ce soit, qu’il te renvoie en Italie, ou pire encore… Il ne fait jamais rien sans être sûr de lui tu sais… » Cette fois mes yeux brillent et pas de joie, mais de souvenirs, de tous ses cauchemars que j’avais pu faire. Le sang, la douleur, les cris, les ténébres dans lesquels je m’enfoncerais… Non ... Je ne laisserais jamais ça arriver.

Je suis la trajet du macaron vers ses lèvres, je souris en imaginant y déposer les miennes, il est si beau... Si irréel de le voir ici... Ma main serre la sienne mais quand un serveur passe je me sens vide, sa main lâche la mienne, j’avais eu envie de la rattraper, de le tirer à moi , de l’avoir près de moi… La distance était si brutale et douloureuse. « Peu importe votre passé ? Vraiment? » Je n’y connaissais rien au clan, j’étais la seule d’ailleurs avec Eanna éloignée de tout ça, de ses manigances et … C’était surement mieux ainsi, .. Si je ne m’étais pas éprise d’un homme qui portait sur lui la marque de son appartenance.

Hochement de tête avant de prendre une moue de réflexion.. Alors imaginons... « Je crois que j’ai imaginé pas mal de chose… Mais que ton père était un homme froid...Que tu as fuis.. » Je repose ma main sur la sienne peut-importe les regards. « On entre pas dans un clan sans douleurs, passé ou actuelle... Je ne veux pas que tu revives tout ça en me racontant… Si c’est trop dur, on peut attendre. »

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Cette attraction étrange entre nous est toujours intacte. Si j’avais pu en douter quand nous nous étions revu pour la première fois après autant d’années, mon questionnement n’avait que très peut durer, c’était bien trop puissant pour venir à bout de ces sensations qui parcouraient mon corps. Comme un retour en arrière… Avec cette chose en plus. La certitude qu’il était en vie, l’envie de me battre pour nous… Pour qu’il ne séloigne jamais de moi, que je n’ignore plus où il était après autant de temps… Mais lorsque sa main quitte la mienne, le froid qui s’invite est si glacial… Un jour je n’aurais plus besoin de le laisser me lâcher, je serais là, fièrement à ses côtés, … Je n’aurais plus peur. Je me fais cette promesse, même si j’ai aucune idée de quand ce moment arriverait… Bientôt ? Probablement pas.. Jamais, c’était déjà plus réaliste malheureusement.. Je ne peux pas lui en vouloir quand il m’explique les raisons de son enchère. Il a raison si quelqu’un peut convaincre mon père c’est Eileen.. Eoghan encore peut-être mais c’était sûre que tout ne serait pas si simple. Mon paternel n’avait pas accepté pour rien que Chris me fasse sa demande… Et cette raison était probablement à mes côtés ce soir…

Savoir d’où vient Alistair, ce qui s’est passé dans son enfance, dans son passé… J’ai envie d’en savoir plus c’est évident, mais si la douleur est un passage obligatoire, je suis prête à attendre un peu. Nous avions le temps maintenant car plus jamais je ne pourrais être loin de lui… Je ne devrais pas penser comme ça.. Je vais me faire du mal mais ce combat, j’irais au bout.

Son corps qui se rapproche, moi qui fixe son regard, et ma main qui serre la sienne, nouant mes doigts au sien, prête à l’entendre, à l’écouter… Un petit sourire sur mes lèvres, il me charme encore plus, mes joues se teintent de rose. Un petit hochement de tête, j’acceptais ses confessions, je voulais en apprendre plus sur lui. Gouvernante, nourrice, je n’aurais jamais imaginé ça. Mais alors il n’étais peut-être pas si étranger à ce genre de soirée… Même si ce n’est pas le monde où il aime voyager, je le sens. Ma main se resserre sur la sienne, je suis là. Je le soutiens, sans jugement, sans aucune remarques… Je serais à ses côtés.

Sale gosse. Je laisse un petit sourire se dessiner sur mon visage, timide, mais cette image du bad boy lui va tellement bien. Mais la suite est bien plus sombre… La mort de son ère, la haine… La moto… L’accident… Mon coeur se serre, l’imaginer inerte au sol, sur un lit… Il est en vie, je me répète ça, silencieusement en écoutant son histoire, ce morceau de lui… Dans mon hôpital… Je regarderais.. J’avais des questions qui me venaient, je tentais de les retenir pour après. Le passage avec le clan arrive. Comme je comprends… La pitié, l’agneau blessé, faible...Personne ne voulait ce rôle. Pompier, puis le clan, car la douleur, les sentiments n’étaient plu… Jusqu’à moi...

« Moi...? » Je lui demande timidement. « Je n’ai rien fais... Enfin je suis ... juste là… » Avec lui, mon coeur qui s’emballe pour ses mots, son regard, son sourire… Je suis amoureuse de lui… Je n’ai pas pu lui rendre une partie de lui si? La même si qui me donne cette sensation d’être moi, entièrement moi, près de lui?

« Ton frère… Il ignore que tu es de retour? » Je lui demande alors qu’il embrasse ma main. Surprise je lève les yeux vers lui, qui me surplombe de sa hauteur. « Danser? » Je me lève mécaniquement et hoche la tête. « Oui... Oui avec plaisir, mais attention à tes pieds, je suis une mauvaise danseuse.. » Je ris en le suivant vers la piste, pour rejoindre les autres danseurs.

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Beaucoup… J’aurais préféré être ici avant… Pas que physiquement devant lui,.. Plus encore, dans son coeur, contre lui, le matin à ses réveils, le soir pour un dernier regard avant de fermer les yeux… Dans ses rêves, dans sa vie… Mais c’est illusion, pour le moment rien n’est possible, et nous allions devoir affronter les tempêtes… Les lois, le passé,.. J’ignorais encore si j’étais prête à prendre tout ses risques, surtout le plus gros. Sa vie. Mais je serais là. Je ne l’oublierais jamais, je ne penserais qu’à lui… Peu importe celui à mes côtés, son passé, ces aventures, c’est lui qui aurait mon coeur. Je rougis alors et me pince les lèvres, fixant discrètement les siennes, si douces, qui me manquent tant.

J’hoche la tête.  « Je comprends, après… Tu n’aimerais pas le revoir? » Un jour, juste comme ça pour discuter, voir si le passé peut être atténuer et devenir plus doux pour qu’une relation nouvelle soit possible… Même si être dans un gang, réduisait souvent les relations avec la sphère extérieur… Même intérieur parfois.

Main tendue, sourire crispé, j’accepte, malgré mon talent catastrophique de danseuse,… Aucune prédisposition à ce mouvement de mon corps, mais je ris, je suis près de lui, c’est tout ce qui compte, et les regards… À cet instant précis, je m’en moque. Je ne pense plus à rien. « Je tenterais de les éviter… »

Je plonge malgré les masque mon regard dans le sien, et suis le mouvement… Il est si doué, tout est fluide. Ses mots m’encourage et mes épaules se détendent, mon corps se mue au sien, suivant les ronds tracés par mon cavalier, totalement en confiance avec lui. Lorsque nos corps se rapprochent, je sens cette chaleur qui nous lie, mais lorsqu’ils s’éloignent, le manque se crée si vite… Je ne peux plus me passer de lui. Une étreinte rassurante, valant bien plus que tout l’or du monde, mais rapidement le monde s’écroule. Les mots. Mon père, je reviens un peu sur terre, regardant autour de moi d’un regard furtif s’il est dans le coin, s’il nous voit… La panique passe dans mon regard, le cherchant…

Visiblement je ne suis pas la seule à avoir cette sensation d’être observée. Alistair nous entraîne à l’abri de quelques regards. Je souffle un peu.. M’installant , nue pied, sur les marches, ne pouvant pas détacher mon regard de lui. « Merci, je pense que le partenaire est la chose la plus importante dans ces moments et le mien était vraiment très doué. » Deux coupes, je bois une gorgée. « Merci, à cette soirée, et ta compagnie… »

Ses iris dans les miennes, alors que les bulles d’étoiles glissent le long de ma gorge.. Mes joues se teintent encore, charmeur… Ou simplement cette union… Ce lien que personne ne peut détruire. « Merci beaucoup.. Je n’avais pas imaginé porter cette robe, mais… Elle est vraiment très belle. Elle est surement trop osée, mais … J’aime l’idée que tu la regardes. » Sur moi évidemment, même si je pensais que mon père s’était trompé, qu’elle était pour Eileen… Mais non. Ce serpent dorée, dans mon dos, sa légèreté, ce frais, mes courbes soulignées par la coupe du tissu…

Il détourne le regard et s’en est trop. Je pose ma coupe, saisis sa main et l’entraine avec moi. Une porte de sortie? … Un escalier menant vers dehors, près d’une porte dérobée, et une fois refermé, je me rapproche de lui… « … Je ne .. peux pas résister Al’, c’est trop dur… Tu.. Enfin j’ai envie de … » Je me mordille la lèvre, m’approche doucement. Me hisse sur la pointe des pieds et fixe son regard. « Je… J’en rêve depuis des jours.. et plus encore… Mais.. Si tu ne m’arrêtes pas.. Je ne pourrais jamais plus me séparer de toi… » Et c’est interdit.. On le sait… Mes yeux glissent vers ses lèvres que je désire tant…

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Alors avec son frère ce n’est pas comme dans notre famille. Tout ne eux pas toujours être rose, je l’ai appris bien assez tôt, mais c’est encore parfois plus compliqué qu’on ne le pense, et si Kylian était dans le médical, parfois confronter à la mort, laisser son frère se jouer de celle ci en étant dans un gang, il n’y avait rien de facile à cela. Encore pire, la panique pouvait nous prendre aux tripes, le besoin de savoir où, pourquoi … Je le vivais avec papa et avec Eoghan aussi… Alors je ne pouvais que comprendre. Si les doutes et l’angoisse avaient fini par s’amoindrir, la peur elle était encore souvent bien présente quand ils partaient pour des déplacement trop long.. Sans nouvelles…

Comme lors de son départ. quand du jour au lendemain, je n’ai plus eu une seule nouvelle d’Alistair, le pensant mort… La douleur, la panique, les crises d’angoisses en pleine nuit, quand celles-ci n’étaient pas blanches à cause des larmes qui coulaient sans cesse… Je ne veux plus repenser à ça, pas alors qu’il est là , avec moi, contre moi, sur la piste de danse. Tournoyant, oubliant le reste du monde, juste lui et moi… Nous, cette bulle de douceur dont j’ai tant rêver… Juste lui et moi…. Lui…

A l’abri des regards, nous discutons, cette bulle éclate bien trop vite, alors que les regards peuvent nous détruire, nous juger, et surtout finir par nous tuer… Je dois trouver une solution, car plus le temps passe, plus j’ai besoin, et non ce n’est plus une simple envie, mais un besoin, d’être auprès de lui…
Compliments, regards tendres, pleins de sous entendu, d’envie, de promesses échangées, je dois le sentir contre moi, j’ai besoin de sentir sa chaleur… La danse n’a fait qu’attiser la flamme… Sa main dans la mienne, je ne entraîne vers un lieu à l’abri des curieux. Juste lui et moi…

Mon corps contre le sien, mon regard perdu dans les étoiles de ses iris, je dois lui dire, je n’arrive pas à retenir mes mots, mon souffle est haché, totalement perturbée par ce désir qui brûle en moi. Regard sur ses lèvres, hissée, je ne devrais pas, je le sais, mais je ne peux plus résister et s’il me repousse… cette éventualité tordant mon ventre, s’éloigne petit à petit quand il retire mon masque, puis le sien. A découvert, lorsqu’enfin je découvre Alistair, son visage, ces lignes... Mes joues s’empourprent, mon corps se colle au sien, et dans une étreinte, il scelle nos lèvres.

Ce baiser est si doux, est une explosion de sensations… Contrastant avec ce brasier en moi qui embrase tout mon être, ses milliers de papillons qui s’envolent, ma tête me tourne, c’est irréel, tout est si… Magique… Intense… Mes mains se posent sur sa nuque, je veux être encore plus près de lui, sentir son corps contre le mien, fusionner, ne faire qu’un… Ma langue veut sentir la sienne, je veux que tout le reste s’arrête, qu’il ne reste que lui et moi, comme ça, pour toujours…

La pulpe de mes doigts découvre la chaleur de sa peau, lentement, caressant sa nuque, si douce… Quand le souffle nous manque, à regret, nous nous séparons, je n’ai penser à rien d’autre, qu’à ce moment, c’était comme si mon cerveau était paralyser, sur pause, moment irréel, tellement … plus que ce que j’avais pu imaginer… J’ai du mal à reprendre mon souffle, je m’accroche à lui, ne voulant pas me décoller de lui…

Son front contre le mien, je ferme les yeux, ma place est ici, contre lui… "Séparer"… Mon coeur se serre, comme s’il savait que ce mot arriverait, que ce moment serait inévitable.. Je secoue légèrement la tête, non… Non je ne pourrais pas, c’est trop dur. Plus maintenant… Mon prénom entre ses lèvres me fait frissonner, et ses mots…
Je redresse la tête, je le fixe, les yeux brillants, s’il savait, que je mourrais pour lui… Mon souffle se retient quand il embrasse le coin de mes lèvres, plus.. Je le sais, c’est trop peu, j’en veux plus , je le désire, il est celui que j’aime, que je veux à mes côtés. Et j’hoche la tête. « Oui.. Sûre et certaine, … Alistair, c’est.. toi. Ça a toujours été toi… » Et ce le sera toujours peut importe les obstacles… Défier la mort, les règles... Nous prenions bien trop de risques... Mais comment résister à tout ça, s'il devait mourir, je mourrais avec lui et si c'était l'enfer qui nous attendait, je voulais brûler pour lui...

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