Les Rumeurs



Darkwicklow
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Une ville sombre en Irlande... Attention à vous... -18 ans
 

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adieu ma vie, bonjour chère bourreau... (pv Esmée)
Kenneth Macgregor
Kenneth Macgregor
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29/4/2024, 14:59
adieu ma vie, bonjour chère bourreau...
Putain j'en reviens pas. Elle me tient et bien en plus ! Et c'est aujourd'hui que je dois rejoindre ce foutu bourreau... Je vais devoir vivre avec elle... J'étais bien chez moi... Dans ma ville... Mais j'ai emballé tout ce que j'ai pu et c'est le moment de dire adieu à ma ville, ma maison, mes amis, à ma vie toute entière... Le camion de déménagement est prêt, il partira demain, alors que je pars aujourd'hui. Je jette dans mon coffre deux valises et quelques photos de moi et mon épouse et je me rends au cimetière pour lui dire une seconde fois adieu. Sa salope de fille m'éloigne de sa dernière demeure... Je ne pourrais venir me recueillir ici, mais je l'emmène avec moi, dans mon cœur.

Le trajet est long et déprimant. J'ai l'impression d'aller à l'abattoir et c'est en quelque sorte cela... Je vais rejoindre cette femme qui va me pourrir la vie. Cette femme qui m'a privé de tout. Le seul point positif à toute cette histoire c'est que je vais dans une ville où personne ne me connait, ne connait mon passé. On ne me jugera pas, on ne racontera pas des horreurs sur mon comptes. Par contre... Tout le monde doit penser que je suis en couple avec Esmée... Esméralda Manson, la fille de ma défunte épouse... Je ne la comprend pas. Elle a eu ce qu'elle voulait... Je lui ai pris sa foutue villa. Elle sait que je lui filerai l'héritage pour avoir la paix. Mais non... Cette salope a un autre projet et je n'arrive pas à le comprendre. Pourquoi est-ce qu'on doit faire semblant qu'on est ensemble ? Pourquoi elle veut TOUT ce qu'avait sa mère ? C'est quoi cette jalousie ? Ce besoin de me pourrir ?

J'arrive en fin d'après midi devant ma nouvelle villa. Un truc grand... Plus grand que le logement que j'avais avec ma femme. Je caresse l'alliance et j'inspire profondément avant de sortir de ma caisse. Je prends mes valises et j'entre chez moi... Chez nous, sans frapper. Qu'elle dise quoi que ce soit et je ne vais pas rester calme longtemps. J'observe un peu les lieux avant de me décider à parler... On doit mettre les choses au clair le plus vite possible. Dehors, je ferais ce qu'elle veut, mais ici, on s'évite, on ne se parle pas. Je ne veux pas la voir et je ne veux pas qu'elle me fasse chier. Je ne serais pas son petit toutou d'intérieur. Elle n'aura le droit de me mettre la laisse que dehors.

- Esméralda ? Je suis là. Faut qu'on parle et ensuite j'irais dans ma chambre !

Parce que oui, on va faire chambre à part. Moins de temps je passerai avec elle, mieux ce sera. Sinon je sens qu'on va finir par s'étriper. Et je ne veux pas retourner en taule par sa faute. J'y ai déjà passé assez d'années là bas.  
Kenneth Macgregor
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Esmée Manson
Esmée Manson
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adieu ma vie, bonjour chère bourreau... (pv Esmée) Wjy2
29/4/2024, 15:00
Adieu ma vie, bonjour chère bourreau ou comment la louve montre enfin ses crocs et mène son prisonnier à la baguette
Tout est en place. Le piège s'est refermé. Ce que tu es impatiente ! Tu as déjà fait trois fois le tour de la villa, inspectant chaque pièce, imaginant ta victime y évoluer dans différentes positions, toutes plus agréables les unes que les autres. Le toutou docile. Le toutou bougon. Ce chien rebelle, en colère. Puis l'homme à terre, à tes pieds, suppliant que tu arrêtes son tourment, enfin définitivement brisé. Un sourire sadique s'étire sur tes lèvres. Grâce à ce secret, vous êtes liés l'un à l'autre pour toujours. Mais comment ? A quel point ? Tu ne l'as absolument pas laisser s'exprimer sur le sujet. Car c'est toi qui contrôle tout désormais. S'il a des questions ? Pourquoi y répondrais-tu ? Il n'est qu'un pion. Il n'a rien besoin de savoir. A part courber l'échine. Et comprendre à quel point sa vie est entre tes mains. Tu as mûri cette vengeance depuis la première fois que tu l'as vu. Il t'a privé de ta chère mère que tu n'as jamais quittée. Sauf à cause de lui. Il l'a rendu folle d'amour et tu n'étais plus rien à ses yeux. Tout ça est arrivé, uniquement, par sa faute. Et plutôt que d'annihiler son existence à lui, tu as imaginé un jeu bien plus cruel. Car malgré tout, tu en voulais aussi à ta mère pour la personne que tu es. Tu sors de sa matrice. De sa relation pourrie avec ton père qui l'a détruisait depuis toujours. Pourquoi elle aurait eu droit au bonheur et pas toi ?

Tu as été jalouse de leur bonheur. Oui, ça, tu ne veux pas l'avouer. Mais c'est bien ce qui a construit ce plan machiavélique. Kenneth MacGregor a rendu ta mère heureuse. Et tu lui en veux à mort pour ça. Tu veux le détruire. Lui expliquer qu'il a tout fait de travers. Que c'est toi qu'il aurait dû choisir, dès le début. Amoureuse de ton beau-père ? De ce chien qui ne renifle que l'argent et qui a accepté, la queue entre les jambes, d'exécuter ton plan quand il a compris à qui il avait à faire ? Impossible. Tu n'y songes pas une seconde. Mais l'idée de vivre avec lui te plaît irrésistiblement. Tu veux le découvrir sous toutes ses coutures. En faire ton jouet, bien au-delà de ce qu'il imagine. Car après tout, tu as tué ta propre mère pour ça. Il devrait se douter que tu ne vas pas te contenter de le laisser vivre avec toi chacun à l'autre bout de la villa pour ne pas se croiser non ? Il entre en grand fracas, sans sonner. Tu sens rien que dans ses pas, la colère qui le ronge. La détermination à te résister. Cela ne fait qu'éclore un sourire encore plus épanouie sur ton visage. Tu t'es faite belle aujourd'hui. Tu as sorti une robe carmin, que tu as assorti à ton rouge à lèvres. Longue, mais ouverte sur tes jambes infinies et ses talons aiguilles qui entrelacent tes pieds délicats.

Il est dans une véritable furie et t'appelle par ton prénom en entier. Toi qui est confortablement assise dans le salon, cela te fait te raidir. Il n'y a que ton père qui t'appelait "Esméralda". Pour tout le monde, tu n'es que "Esmée". Ce chien devrait rapidement le comprendre s'il veut garder la vie sauve. Car non, la prison n'est pas spécialement ton objectif pour lui, même si tu as bien vu que la menace fonctionnait bien. Le tuer de tes mains. Voilà ton rêve ultime. Le priver de son dernier souffle de vie. Mais pas avant qu'il est reconnu ta supériorité sur ta folle de mère. Oh oui, tu as encore beaucoup de plans le concernant et c'est ce qui te met autant en joie : que cela s'accomplisse enfin. Si tu as soigné ta couverture par cet emploi de sage-femme, bien sous tout rapport, tu vas enfin pouvoir être toi-même, avec le gardien de ton secret. Le seul qui sait véritablement, à quel point ta folie est profonde. Mais est-il seulement prêt à le découvrir ? « Je suis dans le salon mon ange !  » Tu dis d'une voix fluette, mielleuse et ensoleillée. Aimera-t-il ta robe ? Il a intérêt à l'aimer. A ce que tu commences à lui faire de l'effet. Car il est temps de commencer à jouer.

Tu te lèves pour l'accueillir dans la pièce, lui souriant, à l'aise comme un poisson dans l'eau. Tu fais deux pas vers lui, pose ta main sur sa clavicule apparente d'un air possessif. Tu relèves tes grands yeux vert d'eau vers lui. « Alors ? C'est comme ça que tu salues ta nouvelle petite amie ? » Dans ton délire, tu remontes ta main sur son cou, mordant ta lèvre avec avidité. « J'ai tant repensé à notre premier baiser chéri. Mais tu étais sous le choc. Alors j'imagine que ça ne compte pas vraiment, hm ? » Bien sûr qu'il va se soustraire à toi. Te repousser, vouloir te malmener. Ce n'est qu'un homme après tout. Régi par ses bas instincts. La reproduction, la survie. A quoi pourrait-il bien servir d'autres ? Kenneth MacGregor ne sait pas bien à qui il a affaire. Et il est grand temps qu'il l'apprenne à ses dépends. Pour ton plus grand plaisir.
Esmée Manson
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Kenneth Macgregor
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29/4/2024, 15:01
adieu ma vie, bonjour chère bourreau...
J'ai encore en tête la façon dont elle m'a annoncé que c'est elle qui a tué sa mère... Elle qui m'a privé de la femme que j'aime... Quelle petite égoïste. Une putain de tarée que je vais devoir me coltiner pour une durée indéterminée. Je trouverai un moyen de m'en défaire. J'arriverais à me libérer de ses chaines invisibles. Elle n'aura pas toujours ce pouvoir sur moi. Il faut juste que je me montre plus malin qu'elle... Que je trouve une faille et que je m'y glisse... Elle me paiera la mort de ma femme, elle paiera pour tout ce qu'elle va me faire subir. Et si elle pense avoir un homme tout gentil à la maison, elle se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Je ne vais pas lui rendre la vie facile. Jusqu'à ce qu'elle finisse par me menacer et je devrais fermer ma gueule... Putain ça me tue de savoir que je vais perdre à chaque fois... Que j'aurais beau me rebeller, elle fera ce qu'elle veut. Mais je vais me battre et avec un peu de chance elle en aura marre. Elle me foutra la paix.

Me voilà arrivé... La baraque est trop grande, trop belle, trop parfaite... Le repaire d'une sale vipère. J'entre et je regarde autour de moi. Trop luxueux... Trop... Je ne sais pas... Mais je n'aime pas. Surement parce que je dois partager cette maison avec elle... Je tire la gueule. Elle n'aura pas de sourire de ma part, rien de sympa. J'ai un horrible frisson lorsque je l'entends parler. Mon ange. Non mais je rêve. Pourquoi est-ce qu'elle me parle ainsi ? Cette femme est complètement barge. Elle sait que je ne veux pas d'elle dans ma vie, que c'est sa mère que j'aime. J'avance, toujours énervé et je la vois. C'est quoi cette tenue ? Elle tente de me charmer ? Et bien c'est raté. Je ne vois en elle que la sale petite gamine de ma femme. Elle est tordue cette nana. Sa main se pose sur moi. Je me contracte immédiatement. Je déteste qu'elle me touche. Je la foudroie du regard et je ricane quand elle ose prononcer « petite amie ». sa main arrive sur mon cou. Je l'attrape et la retire avant de reculer de quelques pas.

- Tu ne seras jamais ma petite amie Esméralda ! En public on fait semblant mais ici, n'essaie même pas de me toucher ! Et le truc dont tu parles ce n'était qu'un baiser que tu m'as volé. Cela ne recommencera pas ! Y a pas de gens pour nous voir alors je ne suis pas obligé de faire semblant de t'apprécier.

Je m'éloigne pour chercher la cuisine. J'ai besoin d'une bière...

- Où est la cuisine ? Et où est ta chambre que je l'évite et que j'aille dans l'autre ?

Je parle d'un ton froid, sec. Je n'arrive pas à me montrer sympa car j'ai aucune raison de l'être. Cette femme me dégoute. J'ai tellement envie de lui en coller une mais cela n'arrangerait pas mon cas. Alors à défaut de pouvoir lui faire du mal, je lui fais bien comprendre qu'elle n'aura rien de ce qu'elle veut. Faut que je prenne une douche... J'espère que la porte ferme à clef...  
Kenneth Macgregor
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Esmée Manson
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adieu ma vie, bonjour chère bourreau... (pv Esmée) Wjy2
29/4/2024, 15:02
Adieu ma vie, bonjour chère bourreau ou comment la louve montre enfin ses crocs et mène son prisonnier à la baguette
Le voir se raidir à ton contact. C'est parfaitement délicieux. Il est si peu... prêt. C'est une sensation que tu aimerais toujours avoir. Celle des premières fois. Car tu sais qu'il finira par apprendre. Par s'habituer. Par courber l'échine. Et alors, alors ! Tu n'auras plus de toutou à bousculer. Quel dommage. Alors tu savoures. Chaque mot. Chaque tentative de se défaire de ton étreinte empoisonné. Il te fusille du regard. Il croit encore pouvoir se le permettre ? Quel sombre idiot. Mais tu le laisses s'écarter alors qu'il t'appelle à nouveau par ton prénom. Ce qui te tend une fois de plus. L'ambiance est électrique. Une ambiance de discorde, de menace, comme tu les aimes. Pour toi c'est de l'amour. N'y a-t-il rien de plus beau que de l'amour naissant baigné dans la plus pure violence ? Sauf que c'est toi qui a le contrôle. Pas lui, jamais. Sinon ce piège n'aura eu aucun intérêt. Il part du principe qu'il vous faut du public pour être en couple. Un large sourire étire tes lèvres carmins. Tu ne réponds pas, garde les bras croisés, tes doigts parfaitement manucurés de noir, assorti au mascara qui te fait des yeux de biche faussement innocente, tapote lentement sur tes bras alors qu'il s'éloigne d'avantage. Croit-il que tu vas lui courir après ? S'il veut que tu le chasses, tu lui feras croire qu'il peut encore s'enfuir. L'idée n'est pas non plus de tétaniser ta proie tout de suite. Chaque chose en son temps. C'est plutôt une bonne chose qu'il pense encore pouvoir s'en sortir.

Il demande où est la cuisine. La chambre. Te provoque. Tu fais claquer tes talons pour te rapprocher de quelques pas, désigne de l'index la cuisine, du côté de l'endroit. C'est vrai que cette villa est immense. Il y a de quoi se perdre. C'est un beau théâtre pour ton jeu. Le meilleur que tu puisses imaginer. « Tu veux déjà partager ma couche ? Petit impatient. » Tu lui glisses alors qu'il s'éloigne. Tu n'as que faire de ce qu'il ressent. Il n'est rien pour toi. Même un chien, tu lui donnerais de l'affection. Kenneth est là pour simplement te subir. Dans cette maison, dans cette vie, il ne sera bientôt plus rien. Et c'est la puissance du néant, angoissant, qui le rongera sur lui-même. Toi qui a passé ta vie seule, tu sais bien la détresse qui accompagne ce sentiment. Tu le suis dans la cuisine. T'appuyant dans l'encadrement de la porte, alors qu'il cherche un rafraichissement. « Il me semble que tu n'as pas bien compris les termes de notre contrat, Kenneth. » Ta voix est glaciale. Envolé les petits tons mielleux. Envolé le semblant de séduction. « Il n'y a pas la moindre limite à poser. Public, privé. Si je suis là, tu m'obéis. Point final. » Ton sourire s'étire mais pas par amusement. Il est glacial. Autant que tes yeux et l'expression dur que tu lui offres en cet instant. « Je suis ta loi. Rebelle-toi et tu finis en prison. Contrarie-moi et tu finis en prison. Tente ne serait-ce que de penser à me faire du mal et ta vie sera définitivement brisée. Oh ! Et le seul moyen de te débarrasser de moi, ce serait de me tuer… Et alors, bien sûr. Tu finis aussi en prison. »

Tu n'attends pas qu'il te réponde. Tu te fiches bien de ses états d'âme. Tu quittes aussitôt ce comportement autoritaire pour te décaler de la porte et reprendre une posture désinvolte en passant ta main dans tes boucles ébènes. « Alors fais le tour du propriétaire mon chou. Profite bien. Et tu peux choisir ta chambre. Je te laisserais un espace à toi. Dans lequel t'enfermer pour te punir quand j'en aurais assez de te voir.  Mais ne t'habitue pas trop. Le choix est un luxe que tu peux d'ores et déjà oublier : Kenneth MacGregor. » Tu exposes des faits. Avec autant de légèreté que si tu lui avais demandé d'enlever ses chaussures en entrant pour ne pas salir le parquet. Est-ce que ces quelques consignes l'aidera à mieux cerner la situation dans laquelle il est coincé ? A quel point il faut qu'il te mange dans la main s'il ne veut pas perdre le peu qu'il lui reste et qu'il doit partager avec toi ? Tu espères pour lui qu'il le comprendra seul. Car tu as déjà préparé tout le nécessaire pour que cette idée s'intègre dans son être. De la manière la plus profonde et douloureuse possible. Car c'est grand ici. Bien insonorisé. Il pourrait crier. Seul le silence répondrait à son appel de détresse. Et alors : adieu Kenneth. Bonjour toutou docile.
Esmée Manson
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Kenneth Macgregor
Kenneth Macgregor
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29/4/2024, 15:02
adieu ma vie, bonjour chère bourreau...
Je déteste son ton mielleux, sa façon d'agir avec moi comme si tout allait bien, comme si nous étions un véritable couple alors qu'elle a tué la femme que j'aimais, qu'elle a tué sa femme et que je la déteste. Elle est complètement folle. Hors de question qu'elle me touche ou qu'elle pense pouvoir m'avoir aussi facilement. Je suis peut-être son jouet par obligation mais je reste malgré tout une personne et je ne vais pas me laisser faire... Je me dégage de sa main. Je déteste sentir sa peau contre la mienne. Je lui explique ce que je pense. Et de comment les choses vont fonctionner. En privé, elle ne m'approche pas, en public, je n'aurais pas d'autre choix que de faire l'homme amoureux... Rien que d'y penser, j'ai envie de gerber. Comment vais-je y arriver ? Ils vont forcément voir que cette femme me répugne.

Je commence à avancer pour trouver la cuisine. Mais finalement, je le lui demande. Cela me fera gagner du temps et surtout, j'ai besoin de savoir où elle dort pour ne surtout pas aller dans cette pièce. Je ne mettrais jamais les pieds dans la tanière du démon. Elle m'indique enfin la cuisine et j'y vais d'un pas rapide. Hélas, elle me suit... Je ricane à ses mots.

- Jamais ! Partager ta couche ? Même pas en rêve ! Si tu penses que je vais baiser avec toi tu te fourres le doigt dans l'oeil.

Je caresse mon alliance. Jamais je ne tromperais la femme que j'aime et encore moins avec sa fille. Je ne suis pas prêt à avoir une autre femme dans ma vie. Et clairement, jamais je ne voudrais d'Esméralda. Plutôt crever que de coucher avec cette folle. Je fouille dans le frigo en essayant de me sortir ces trucs de ma tête et je chope une bière que j'ouvre. J'en bois une grosse gorgée. La porte du frigo claque et je la regarde froidement quand elle reprend de nouveau la parole. Non mais je rêve ! Jamais je ne pourrais y arriver ! Mais elle prononce le mot prison... Je sais que si je tombe, j'y finirais mes jours... Je ne retrouverais jamais ma liberté... Récidive... Ça ne pardonne pas.  Mais elle se trompe sur un point. Si je la tue, je ne finirais pas forcément en taule... Elle en est la preuve vivante... Je ne peux même pas répondre, elle se barre. Mais cette fois-ci j'avance pour la rejoindre. Je la laisse déblatérer encore une fois.

- Te tuer pourrait être une idée... J'irais peut-être pas en taule. Regarde toi, tu n'y es pas... Tu comptes m'enfermer dans ma chambre comme un gamin ? Je reste un humain même si tu me tiens avec ce chantage ! T'es complètement barge de croire que je vais finir par baiser avec toi ! Et serait-ce une réelle punition que d'être enfermé loin de toi ?

Jamais je ne pourrais lui obéir sagement et la laisser faire ce que bon lui semble. Je suis pas un petit soumis qui obéit à sa maman ou je ne sais quoi. Je suis un homme libre... Avec une épée de Damoclès au dessus de la tête... Taule à perpétuité... Un tueur de femmes en taule... Ça ne pardonne pas je le sais... Mais je vais trouver un moyen de me défaire de cela... Prouver à tout le monde qu'elle est la coupable... J'aurais un jour des preuves... J'y crois et je ne baisserais pas les bras. Mais putain, qu'elle ne me demande pas de la baiser... Faire le type amoureux en public cela peut passer car en public on se tient un minimum... Mais en privé... Eurk.
Kenneth Macgregor
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Esmée Manson
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29/4/2024, 15:03
Adieu ma vie, bonjour chère bourreau ou comment la louve montre enfin ses crocs et mène son prisonnier à la baguette
Oh mais il est sur la défensive le petit louveteau ? Oui, il est encore un peu sauvage et c'est ce qui te plait le plus dans cette situation. Tu parles de partager ta couche et le voilà qu'il s'offusque. Il veut te provoquer. Il renie son envie de toi. Un homme… qui ne veut pas coucher avec toi ? Alors ça, ce serait une première. Et c'est aussi ce qui t'intrigue autant chez lui. Ta mère était à son goût et tu es mille fois mieux qu'elle. Il gagne au change, ne s'en rend-t-il pas compte ? Tu préfères ne pas donner crédit à ce qu'il te raconte. Dans la cuisine, tu remets les points sur les "i". Attention à ne pas passer par la case "prison" Kenneth. Tu ne lui laisses pas le temps de répondre et t'écarte. Cette fois, c'est lui qui te poursuit. Répétant avec conviction l'idée de te tuer. Se demandant si c'est une punition d'être enfermé dans sa chambre, loin de toi. Tu plantes tes yeux clairs dans les siens, avec tout le mépris dont tu es capable. « Crois bien ce que tu veux, Kenneth. Fais donc ton petit tour. Ma chambre est la dernière en haut de la mezzanine. Mais avant, tu dois me confier ton téléphone. »

Il ne faudrait pas qu'il puisse communiquer avec l'extérieur bien sûr. Ni avoir son accès à internet d'une manière ou d'une autre pour expliquer ce qu'il subit. Tu attends de voir s'il obéira ou non. Le laisse partir et vaque à tes occupations de ton côté alors que tu écoutes ses pas dans toute la maison. Tu viens pousser un soupir, mettre un peu de musique et décroche ton propre téléphone pour mettre en place la suite de ton plan. Le toutou a besoin de savoir à qui il s'adresse. Et tu sais que pour ce genre d'individu, les mots ne sont pas suffisants. Alors tu vas faire appel à Freddy. Qui est Freddy ? C'est un homme qui aime suffisamment ton cul et ton argent pour vraiment t'obéir au doigt et à l'œil. Son atout ? C'est une montagne de muscles de plus de deux mètres, plus convaincante que ta silhouette longiligne perchée sur tes hauts talons. Il ne tardera pas à vous rejoindre. D'ici une demi-heure ? Et il apporte le dîner, quelle chance.

Tu te plonges dans la relecture de ta formation de sage-femme, pour être sûr de te rappeler de tout ce dont tu as besoin pour exercer ce métier et tu souris quand on sonne à la porte. Avec ravissement tu annonces. « Je vais ouvrir !  » A ton colocataire contraint dont tu n'as plus de nouvelles pour le moment. Freddy est presque trop large pour cette porte d'entrée mais voilà qu'il t'apporte un bouquet de fleurs et une livraison d'un traiteur chinois du coin. « Oh merci Freddy, tu es adorable.  » Mais quand il se penche pour un baiser, tu recules. « Non pas maintenant ! Tu commences ton service…  » Il referme la porte et te suit dans la pièce principale. Kenneth est-il descendu voir qui est là ? « Viens mon ange ! J'ai une surprise pour toi ! » Tu brailles alors en mettant les fleurs dans l'eau, te tournant pour observer la scène. Freddy s'approche de Kenneth pour lui serrer la main. «  Je te présente Freddy. Et pas la peine de discuter avec lui, il est muet. » Il sourit et présente quelques dents en or et dès que leur main se rejoigne, il vient profiter de l'ouverture pour tirer très fort, le déstabiliser et mettre Kenneth au sol avec une clé de bras très agressive.

Tu as un petit rire amusé et tu t'approches, mettant tes chaussures vernis tout proche de sa tête. « Tu sais maintenant ce qui t'attend si tu me désobéis, mon chéri. On va manger ensemble ce soir. Freddy va vivre avec nous. Te surveiller nuit et jour. Te corriger si tu me parles mal. Il va te rendre la vie insupportable, si bien que tu finiras par apprécier ma propre compagnie. Acceptes-tu de manger avec moi sans faire d'histoire ? » Tu attends la réponse de ton prisonnier, ne faisant aucun signe à Freddy qui se contente d'appuyer un peu plus fort pour intensifier la menace. Oui, utiliser la force n'est pas digne de toi. Mais il est temps que les choses soient claires. Tu t'écartes tranquillement pour t'installer à table, découvrant tes pâtes chinoises avec envie, leurs parfums embaumant la pièce. «  Je commence à avoir faim, pas toi ? »  Il ne pourra bouger que s'il accepte docilement. Tu frémis en imaginant ses premiers mots lâchés sous la contrainte. Oh oui Kenneth. Ton cauchemar ne fait que commencer.  
Esmée Manson
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Kenneth Macgregor
Kenneth Macgregor
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29/4/2024, 15:03
adieu ma vie, bonjour chère bourreau...
Comment est-ce qu'elle peut croire que j'aurais envie de coucher avec elle ? J'aimais sa mère pas elle. Jamais je ne la toucherais, jamais je ne baiserais avec. C'est impensable. Et elle est totalement folle de croire le contraire. Cette nana est une psychopathe, une folle furieuse. Vouloir coucher avec celui qui est son beau père. J'aimais sa mère, je l'aime encore. Et coucher avec sa fille ce serait... Eurk... Rien que d'y penser j'en ai la gerbe. Cela n'arrivera jamais. Elle n'arrive pas à la cheville de sa mère et elle ne me fera jamais changer d'avis. Mais voilà qu'elle me parle d'aller en taule. Je ne veux pas y retourner. C'est hors de question ! Pour être libre, je pourrais la tuer... Et je le lui dis... Une menace contre une autre... Je ne vais pas tenir avec Esmeralda dans les parages... Je vais avoir envie de l'étriper sans arrêt... Finalement, m'enfermer dans ma chambre serait la meilleure idée, en attendant qu'elle se lasse. Je la poursuis pour lui faire comprendre le fond de ma pensée. Elle s'arrête et me regarde. Je soutiens son regard.

- Merci de l'info, pour que j'évite cette pièce comme la peste ! J'y foutrais pas un orteil. Et quoi ? Mon téléphone ? Mais t'es complètement folle ! Je suis pas ton fils que tu prives de téléphone ! T'es au courant que des gens vont m'écrire et vont être inquiets que je ne réponde pas ? Mais tiens ! Au final c'est pas plus mal ! Comme ça les gens vont finir par se poser des questions !

Je sors mon téléphone et veille à bien l'éteindre avant de le lui tendre. Cette garce me le paiera ! Puis je me barre pour regarder où je vais vivre désormais. L'endroit est grand et plutôt sympa... Une prison dorée hein... Mais je ne compte pas rester ici... Je trouverais un moyen... Je me dirige vers ma chambre et je grogne de rage. Je claque la porte et je fais les cent pas. Je n'arrive pas à me calmer. Je fini par me coucher sur le lit et je réfléchi. Mon cerveau fonctionne à mille à l'heure quand soudain on sonne à la porte. Qui peut bien venir ? J'irais bien voir... Mais... Non. Je ne ferais pas le petit ami parfait. Je n'en ai pas envie du tout. Mais elle m'appelle... J'inspire profondément et je descend. Je vois alors un type. Une armoire à glace. Je dois être poli... Je tend donc la main vers lui me demandant bien qui il est. Et alors sans que je ne comprenne rien je me retrouve à terre, le bras coincé. Ça fait un mal de chien !

- Mais putain ! Il est barge ce connard ! Lâche moi putain ! C'est qui ce barge ?

Je tente de me débattre mais il est bien plus fort que moi. Hein ? Ce type va vivre avec nous ? Pour me surveiller ? Mais c'est quoi cette histoire ? Je tente de me débattre mais cet enculé appui plus fort. Je grogne de douleur.

- T'es au courant que les voisins vont se poser des questions de voir ce type ici ? Putain mais dis lui de me lâcher merde !! J'ai pas besoin d'un chien de garde ! Ton histoire de couple parfait ne tient pas avec lui ici !

Putain elle a engagé quelqu'un pour me forcer à faire ce qu'elle veut. Qu'est-ce qu'elle veut dire par me corriger ? Il va me cogner à chaque fois que je parlerais mal ? Si elle pense me faire changer d'avis en faisant venir ce type ici elle se trompe totalement. Et nos voisins vont être inquiets si j'ai des bleus partout ! Il ne va pas pouvoir me cogner ! Et putain qu'il me lâche merde ! J'arrête de lutter car je tiens à mon bras.

- OK je mange avec vous ! Putain c'est bon là ! Je ferais pas d'histoire ! Esmeralda c'est bon ! Dis lui de bouger...

Je veux juste que ça s'arrête, qu'on bouffe vite et que je retourne dans ma chambre loin de ceux deux psychopathes. Si elle pense que je vais devenir un petit toutou docile qui viendra lui lécher la chatte quand elle le veut, elle se trompe, et c'est pas ce type musclé qui va m'y forcer !  J'arrête de me débattre.
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Esmée Manson
Esmée Manson
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29/4/2024, 15:04
Adieu ma vie, bonjour chère bourreau ou comment la louve montre enfin ses crocs et mène son prisonnier à la baguette
Et voilà. Il peste, il sort les crocs, mais il met entre mes mains son téléphone. Un premier pas vers l'obéissance. Tu adores voir ses progrès au fil du temps qu'il passe à te côtoyer. Tu le laisses quelque temps et puis Freddy fait son entrée. Le bon Freddy. Tas de muscles à ton service, qui est là pour l'impressionner et lui faire un peu réalisé dans quel traquenard il a mis les pieds. Et bien oui, Kenneth ? Croyait-il vraiment pouvoir rester dans cette chambre plus longtemps pour se cacher de lui ? Tu es passé maître en art de jouer au chat et à la souris et vous savez qui de vous deux est le prédateur désormais, quand il est plaqué au sol avec une clé de bras magistrale. Tu savoures. Voilà un moment dont tu rêvais depuis bien longtemps. Tu souris quand il est surpris, gémit de douleur en se débattant. En vain. A-t-il compris qu'il doit bien se tenir ? Il tente de te faire réagir. «  Il n'y a pas de mal à avoir un jardinier, enfin. Tu as vu le terrain autour de cette maison mon chéri ? Il nous faut un employé de maison pour nous aider. Rien de suspect là-dedans. » Un jardinier qui ne mettra jamais le nez dehors. Mais il fera tout de même illusion et c'est là l'essentiel.

Il appuie sur le fait que cette histoire de couple ne tient pas. Tu hausses les épaules, t'approchant de lui pour intimer ton dernier ordre. Que tu aimes le voir à tes pieds. Tu en frissonnes de contentement. Une vengeance est un plat qui se mange froid, n'est-ce pas ? « Mon histoire tient parfaitement. Les gens ne voudront bien voir que ce qu'ils veulent. Et ils y verront ce que moi je veux voir. Comme toujours. » Quand il accepte, tu es presque déçu. Ses gémissements de douleur vont te manquer. Pas pour trop longtemps quand même. Sauf qu'il se trompe. A un mot près : dommage. Tu ne dis rien, te contente de faire un signe à Freddy qui vient immobiliser l'autre main de ton prisonnier à plat sur le sol. Tu viens y enfoncer ton talon aiguille. Et d'une voix froide, contenant sa colère. « Ne m'appelle pas "Esméralda" ! Esmée ! Ou Maîtresse ! Mais jamais mon prénom complet ! » Ce que tu détestes qu'il se permette de dire ça ! Tu ne relâches la pression que lorsque tu es sure qu'il a bien compris la leçon, Freddy le lâchant alors et s'éloignant à pas de loup pour se faire un peu oublié. Il restera pourtant là alors que vous prenez place à la grande table dans le salon.

« Tu aimes manger chinois j'espère ? » Tu demandes alors avec cette soudaine bonne humeur qui fait oublier ta folie. Tu sors les plats et les dispose. Tout peut-être partager sans peine. Tu casses tes baguettes avant de te mettre à manger avec appétit. «  Tu aimes regarder la télé en mangeant ? Ou tu préfères discuter ? » Est-ce que tu veux vraiment apprendre à le connaître ? C'est juste pour parler, passer le temps et tu bois ton thé en dégustant tes nems, le sourire aux lèvres. « Tu sais… plus j'en sais sur toi, plus je pourrais te rendre la vie agréable. J'ai envie de prendre soin de mon prisonnier. » Il y a comme une pointe de naïveté au fond de ta voix. Vraie ? Fausse ? Difficile à cerner avec ces changements d'humeur et cette capacité à passer de la joie à la cruauté la plus pure. Est-ce que vous allez enfin réussir à avoir un semblant de conversation normale ? Après tout, il va falloir commencer à jouer au couple non ? La louve veille. Prête à ressortir les crocs au besoin.
Esmée Manson
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Kenneth Macgregor
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29/4/2024, 15:04
adieu ma vie, bonjour chère bourreau...
Non mais c'est quoi cette idée de barge ? Faire venir vivre un homme ici ? Un homme qui va me faire vivre l'enfer si je n'obéis pas ? Un maton en prison... Je suis déjà en prison sauf que la cheffe de prison veut en plus des faveurs sexuelles. Elle se fourre le doigt dans l'oeil si elle pense que cela va arriver. Et c'est pas ce monsieur muscle qui va faire en sorte que j'arrive à la baiser. Ils ont qu'à baiser ensemble... Elle n'a pas besoin de moi. Une vraie psychopathe. Comment sa mère a pu donner naissance à ce monstre...

Je me débat comme je peux mais c'est peine perdue. Il va finir par me déboiter l'épaule. Je tente de la raisonner, de faire dégager ce type. Mais elle a réponse à tout. À croire qu'elle élabore ce plan depuis longtemps.

- T'en connais beaucoup qui font vivre leur jardinier dans leur maison ? Et il va vraiment tailler les haies ? Et tondre la pelouse ?

Mais elle a raison... Les voisins verront ce qu'on leur laisse croire... Je me retrouve donc obligé d'abdiquer pour l'instant... Je lui dis donc que je vais manger avec eux et qu'il peut me lâcher. Il pèse un âne mort et j'ai mal au bras. J'ouvre grand les yeux quand l'autre connard m'attrape la main et la plaque bien au sol.

- Ehh tu fais … OH PUTAIN DE MERDE!!! AIE !!! AIE !!!

Je n'ai pas pu retenir le cri que je pousse. Le talon aiguille s'enfonce dans ma main et cela fait un mal de chien ! Putain il faut que cela s'arrête... Elle est vraiment folle et je commence à bien en prendre conscience... Tout ça parce que je l'ai appelé par son putain de prénom ! Non mais je rêve ! Je grimace et ne bouge plus d'un pouce. J'ai peur qu'elle finisse par me transpercer la main...

- D'accord Esmée ! Désolé ! Je ne dirais plus. Arghh ton prénom...

Putain... Devoir me rabaisser ainsi... Je la déteste... Quand Freddy me lâche, je m'assois et attrape ma main pour la masser doucement. Oh purée... Hors de question qu'elle me fasse revivre cela. Je la foudroie du regard mais je ne dis rien et je fini par me lever pour aller m'assoir à table. À l'opposé d'elle. Je me relève et fouille dans les tiroirs pour trouver une fourchette. Je ne mange pas avec des baguettes. Puis je m'assois et je me sers.

- Ça va j'aime chinois. Quand ta mère était en vie on parlait. Depuis, je regarde la télé en silence. Je préfère la télé.

Je n'ai pas envie de discuter avec elle... Pas maintenant en tout cas et pas quand le tas de muscle n'est pas loin. Pour l'instant je suis encore trop en colère et je réfléchi trop. Je dois trouver un moyen pour me barrer et surtout un moyen pour ne plus jamais me faire traiter comme je viens d'être traité. Je continue de manger mon plat. Comment est-ce qu'elle peut être un monstre et ensuite une nana plutôt... Sympa... Enfin... Tout est relatif car elle est pas sympa surtout  quand elle me traite de prisonnier...

- Tu veux vraiment me rendre la vie agréable ? Jusqu'à quel point ? Quelle limite ? C'est quoi ton but ? Je vais rester prisonnier combien de temps ?

J'ai le droit de poser ces questions non ? Elle semble ouverte à la conversation alors j'en profite. Je dois tout comprendre... Pour mieux la poignarder dans le dos... Pour ça, je dois savoir à quoi m'attendre et surtout apprendre à connaître cette garce... Mais cela me semble très compliqué... Je fais attention à mes mots parce qu'elle me fait peur...
Kenneth Macgregor
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Esmée Manson
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adieu ma vie, bonjour chère bourreau... (pv Esmée) Wjy2
29/4/2024, 15:05
Adieu ma vie, bonjour chère bourreau ou comment la louve montre enfin ses crocs et mène son prisonnier à la baguette
Ses cris de douleur, ses suppliques résonnent encore à tes oreilles comme la plus douce mélodie qui soit. Il t'a appelé par ton surnom, quelle belle victoire. Tu dégustes ton repas asiatique en lui posant des questions, toute guillerette, Freddy restant dans son coin, attendant patiemment tes directives. Kenneth semble secoué, il baisse les yeux. Il ne veut plus se confronter directement à toi, plus remettre ta parole en question et c'est ce qui fait que tu te sens si bien. Un toutou doit baisser les yeux, quémander sa nourriture pour vivre non ? Il te répond alors, comme une conversation normale et cela te ravie. Tu n'aimes pas beaucoup qu'il évoque sa vie avec ta chère mère, mais il arrive rapidement à la conclusion. Il cherche une fourchette, tu le regardes faire sans lui apporter la moindre aide. Après tout, toi non plus, tu ne sais pas comment la maison a été rangé. Le déménagement s'est fait sans toi, tu as payé bien assez cher le service : avec l'argent de ton cher et tendre bien sûr.

A tes questions, il répond par d'autres questions. Un classique. Tu plonges tes yeux clairs dans les siens d'un air énigmatique. Vas-tu mordre ou sourire ? Impossible de le deviner quand tu restes silencieuse. « Oui je le désire vraiment. » Tu réponds alors, après une pause trop longue pour être naturel. Tu calcules tout. Tu as vu le désespoir s'allumer au fond de ses yeux. Il a enfin compris que les choses s'annoncer mal pour lui. Bien qu'il se soit mis loin de toi, tu viens caresser sa main du bout des doigts une seconde. Sachant que ça le mettra mal à l'aise. Avec un sourire calculé, tu le regardes dans les yeux. « Jusqu'au point où tu désires de ton plein gré vivre avec moi. Reprendre la vie que tu as donné à ma chère mère… et que tu la partages avec moi. » Oui, voilà l'ultime but de ton plan. Que Kenneth soit à toi. Il s'est simplement trompé de personnes. Ta mère ne méritait pas qu'on l'aime comme il l'a fait. Non. Pas après tout ce qu'elle a subi. Pas après tout ce qu'elle t'a fait. La jalousie vient te serrer la gorge. Tu pousses un soupir et éloigne ce sentiment désagréable de ton esprit.

« Les limites, le temps, c'est moi qui les pose. Prenons le temps de nous connaître d'accord ? Mange mon chéri. Ca va être froid à force. » Puis pour l'encourager à s'exécuter, tu adresse un petit sourire à l'homme qui se tient debout, dans la cuisine et vous regarde manger. Tu changes alors de sujets. « Demain, je vais travailler à l'hôpital de Maycomb. J'y ai trouvé un poste comme sage-femme.  » Tu sais qu'il ignore que tu as fait des études. Que ta mère peignait toujours une image négative de toi, une fainéante qui vivait sur la fortune familiale, ne faisant que du shopping et enchaînant les conquêtes d'un soir pour fuir ses responsabilités d'adultes. Tes études de médecine ne lui ont jamais plus. « Je voulais savoir si tu voulais travailler toi aussi ? Car après tout, tu peux sortir de cette maison et faire ce que bon te semble quand je ne suis pas là. Tant que j'ai l'assurance que tu gardes bien notre secret. Et que tu joues le jeu quand je te présente à des connaissances, en tant que Kenneth mon fiancé. »

Tu es sure de son coup. Que personne ne pourrait percevoir cette mascarade. Tu ne comptes pas vraiment l'enfermer dans cette maison au sens propre. Le piège est positionné, il est confortablement installé dedans. Pourra-t-il mener une vie normale en te gardant à ses côtés ? En acceptant ta présence, petit à petit ? Certainement que ta dernière question va en provoquer d'autres. Mais la chaîne est déjà autour de son cou. La sent-il ? A toi de tirer un peu plus dessus ou lui laisser du leste selon son comportement. Mais cette vie à deux risque d'être stimulante. Tu t'essuies le coin de la bouche, ajoutant au passage. « Oh et nous sommes un couple libre chéri. Je ramènerais parfois mes conquêtes ici. On les partagera. » Tes yeux brillent. Tu sens dans son regard s'animer. «  J'emmènerais des femmes si tu es sage… Des hommes si tu as besoin d'un peu de concurrence. » Tu dis en pouffant quelque peu, comme si c'était la meilleure blague que tu aies jamais faite. Alors Kenneth ? Aimes-tu la vie qui t'attend désormais aux côtés de la louve ?
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Kenneth Macgregor
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29/4/2024, 15:05
adieu ma vie, bonjour chère bourreau...
Je n'en reviens pas que je sois coincée avec cette psychopathe et ce connard. J'ai failli perdre une main juste parce que je l'ai appelé par son prénom, celui que sa mère lui a donné putain ! Je n'ai rien fait de mal! Après avoir trouvé les couverts je m'installe à table. Manger avec mon bourreau... L'horreur... Et en plus on doit parler comme si de rien était, comme si je ne venais pas de me faire humilier par son petit toutou musclé. J'explique, pour lui faire comprendre, que j'ai pas vraiment envie de parler, que je préfère la télé. Je sais que je vais avoir du mal à agir normalement... À faire comme si tout était normal... Je me mets à manger en n'allant pas trop vite même si j'aimerais vite finir pour me casser dans ma nouvelle prison euh chambre. Sauf que je sais que c'est elle qui va choisir quand il faut faire les choses... Au lieu de répondre à ses questions, j'en pose. J'ai besoin de savoir à quoi m'attendre avec elle. Et j'ai vraiment du mal à la croire quand elle dit qu'elle veut rendre ma vie agréable. Je l'observe et hausse un sourcil. Genre elle le veut vraiment. J'ai tellement du mal à la croire. Je suis dans la merde avec elle... Je ne sais pas comment je vais devoir gérer ce monstre... Et son toutou... Je me retiens soudain de rire. Elle est vraiment folle... Comment est-ce qu'elle peut croire que je vais finir par vouloir vivre avec elle et me mettre en couple comme je l'étais avec sa mère ? Faut vraiment qu'elle se fasse soigner. J'aimais, et j'aime toujours sa mère. Elle n'a strictement rien à voir avec Esmeralda. Jamais je ne pourrais l'aimer. Mais donc... Si je comprends bien... Elle va me foutre la paix si je joue à l'amoureux transis... Est-ce que j'en serais capable ? Je ne sais pas du tout... Mais je vais devoir essayer... Pas tout de suite... Pour lui faire baisser sa garde...

- Tu espères donc que je tombe amoureux de toi ? Que je t'épouse et te fasse des enfants ? Avec ta mère nous n'avons pas pu en avoir, je le regrette. Mais... Tu sais, te comporter comme tu le fais ne me donne pas envie d'être avec toi... Ce type là... J'en veux pas. Je me sens contraint, forcé et c'est très désagréable...

Je parle gentiment, pour lui faire comprendre qu'elle s'y prend de la mauvaise façon. J'espère qu'elle va le virer pour que cela soit bien plus facile pour moi de trouver un moyen de me séparer de cette psychopathe. Parce qu'il est clair et net que je ne tomberai jamais amoureux d'elle. Jamais elle ne remplacera sa mère dans mon cœur. L'homme qu'elle regarde me donne des frissons dans le dos alors je reprend mon repas. J'obéis sagement et cela me tue.

- Tu as raison... On peut apprendre à se connaître...

Trouver ses failles... Trouver un moyen de l'atteindre en plein cœur pour avoir la paix... J'ai bien compris que c'est elle qui commande tout... Mais sans doute qu'elle finira par me laisser des libertés si je fais ce qu'elle veut. Sauf que... Je ne veux pas être tendre et doux avec elle. Je ne veux pas devoir l'embrasser et encore moins coucher avec... Cela me répugne... Alors oui c'est une belle femme mais c'est surtout la fille de la femme que j'aime et une folle furieuse et dangereuse.

- Sage-femme ? Tu as fais des études de médecine ? Tu t'occupes des accouchements ? Sérieusement ? Et moi je vais faire quoi demain ?

Je crois halluciner en entendant ce qu'elle fait comme métier. Est-ce qu'elle a un vrai diplôme ? Elle est réellement sage-femme ? Elle aide des femmes à donner la vie ? Elle fait le bien à l'hosto ? C'est surréaliste. C'est impensable. Je n'en reviens vraiment pas. Et hein ? Pardon ? Travailler moi ? Je peux sortir ? Elle me fait donc un minimum confiance. Ou alors il y a un piège... Je vais être surveillé... Ou le chien de service va rester avec moi... Mais ce serait étrange que le jardinier me suive... Putain il est où le piège ?  

- Tu vas vraiment me laisser sortir ? Avoir un job ? Je sais même pas si on va me prendre vu mon casier judiciaire et je sais pas ce que je pourrais faire mais ouais, je veux travailler.

Je ne veux pas être enfermé dans cette baraque. Mais pour faire quel job ? J'ai pas vraiment bossé dans ma vie... Et comme je lui ai dit, avec mon casier judiciaire je suis pas sur qu'on veuille m'embaucher... Alors que putain je ne suis pas coupable de ce pourquoi j'ai été jugé... Coups et blessures ok mais pas meurtre et viol. Je termine mon plat. Et je comprends mieux. Elle a proposé ça car elle sait que je ne trouverai jamais de boulot... Son fiancé ex-taulard... Fiancé... Non mais... Ça me hérisse les poils de façon désagréable. Comment est-ce que les gens vont gober cette histoire ? C'est impensable. Et cette fois-ci, j'éclate littéralement de rire.

- Tu peux te taper qui tu veux ma belle. J'en ai rien à foutre. Ça m'arrange même que tu baises ailleurs. Je veux juste pas entendre vos ébats. Et je baiserais volontiers des gonzesses. Tapes toi tous les hommes que tu veux. Je m'en branle royal. Cela ne sera pas de la concurrence. Saute tout ce qui bouge, épuise toi sans moi c'est parfait.

Alors là ! C'est la meilleure. Couple libertin. Elle peut bien baiser toutes les femmes et les hommes de la terre je m'en cogne. Je ne risque pas d'être jaloux. Et si je peux me taper une ou deux gonzesses je ne dirais pas non. Surtout si cela la fait chier elle ! Par contre, qu'elle ne se joigne pas à nous. Et qu'elle ne me ramène pas d'homme. Je n'aime que les femmes. Et j'espère qu'elle verra le pied que je prends avec des nanas de passage, des femmes qui ne comptent pas car mon cœur est déjà pris. Je veux qu'elle entende la différence qu'il y aura entre elle et toutes les femmes. Parce que je sais que je vais devoir la baiser à un moment... Quoi que... Elle ne peut pas m'y forcer... Elle n'y arrivera pas à ça.
Kenneth Macgregor
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Esmée Manson
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29/4/2024, 15:07
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Enfin une discussion agréable. Il n'est pas là à râler ou te répéter sur que tu es folle. Bien. Tu apprécies le progrès. Tu lui fais part de tes intentions car après tout, elle le concerne. Il paraît plutôt étonné que tu veuilles que vous formiez vraiment un couple. Une lueur d'amusement brille dans tes yeux glacés. Puis il vient souligner que la présence de Freddy ne l'aide pas à se détendre. Qu'il se sent forcé et contraint. Tu poses ton menton entre tes mains entrelacées, tes coudes posés sur la table pour lui accorder toute ton attention. «  C'est parce que tu ne me prenais pas au sérieux mon ange. Freddy est un filet de sécurité. Si tu es assez sage, je le renverrais dans sa niche. » Mais c'est votre premier jour en ces lieux. Impossible pour toi de renvoyer Freddy maintenant. Surtout pas après l'avoir entendu geindre et hurler de douleur grâce à ce fameux jardinier dévoué. Tout est parfait à tes yeux. Que Kenneth ait peur, c'est la bonne méthode pour qu'il arrête de te tenir tête.

Puis enfin, il prononce les mots les plus délicieux du monde : Tu as raison. Cela provoque un véritable frisson de bonheur qui parcourt ton échine et ton sourire n'a jamais été aussi chaleureux. Il semble ensuite étonné d'entendre parler de ton métier. Bien sûr, ta chère mère ne lui a pas parlé de ce détail, c'était l'évidence même. « Oui, sérieusement Kenneth. J'ai dû me remettre à niveau, car j'ai fait mes études très jeunes et je n'ai pas encore exercé mais je suis prête à commencer ma carrière, aujourd'hui, à l'hôpital de Maycomb. N'es-tu pas heureux pour moi ? Je pense bien que ma mère ne t'a pas parlé de mes études de médecine. Elle a toujours préféré me faire passer pour une peste oisive qui ne vivait que de l'argent de papa et maman bien sûr.  » Ce qui a été le cas, mais tu ne veux plus que ça dure aujourd'hui. Tu as mis la main sur l'héritier de cette fortune mais tu l'empêcheras de s'en servir à tout vas. Il travaillera, tout comme toi, pour que vous passiez tout deux pour des individus normaux, qui gagnent leur croûte comme n'importe qui pour éloigner les soupçons.

« Je ne sais pas. N'as-tu donc jamais travaillé honnêtement dans ta vie ? Trouve quelque chose. N'importe quoi. » Tu lui suggères alors, avec un ton un peu pressant, consciente qu'il a besoin d'une activité pour trouver un nouvel équilibre. Tu ne veux pas seulement qu'il soit ton prisonnier et que sa santé mentale se détériore. Non. Tu veux bien plus que ça : que Kenneth soit heureux dans cette vie honnête à tes côtés. Une chose que ta chère mère n'a pas pu lui offrir en l'arrosant continuellement d'argent et de voyage oisif. Vous continuez de manger et décidément, la langue de Kenneth a commencé à se délier. Et tu adores le voir ainsi, curieux de sa nouvelle vie et avide d'en savoir plus. C'est toi qui tient les rennes. Et il va y prendre goût bien plus vite qu'il ne le croit. « Oui vraiment. On ne demande pas un extrait de casier judiciaire pour tous les jobs Kenneth. Si jamais tu ne trouves rien, je pourrais te proposer d'être agent d'entretien à l'hôpital par exemple. Ne perds pas confiance en toi comme ça, d'accord ? Ma mère t'a confortée dans une vie sans travail et je veux que tu vois le monde autrement désormais chéri.  »

Voilà, une réplique après l'autre, Kenneth est un peu plus à toi. Il est dans ta vie. Sous tes propres règles. Que cela est plaisant ! Tu ne peux réprimer ton sourire et tu finis même par lui exposer tes projets de vie sexuelle et pas seulement à deux. Même s'il t'insulte, il vient de t'appeler "ma belle". Et ça, ça fait bondir ton petit cœur. Il t'encourage à t'envoyer en l'air mais pas ici. Il ne veut pas t'entendre. Il n'a pas peur de la concurrence. Tu hoches négativement la tête, avec assurance, avant de prendre la parole. «  Oh mais je crois que tu n'as pas compris mon ange. Je vais baiser uniquement ici et sous tes yeux. Dans la même pièce, Freddy t'y emmènera de force au besoin. Je ne veux rien cacher à l'homme que je vais bientôt épouser et qui m'aime désespérément. Hm ? » Les détails malsain, tu adores les exploiter alors tu ne t'arrêtes pas sur ta lancée.

«  Tu vas adorer me voir dominer les femmes, les faire jouir encore et encore. J'ai beaucoup de savoir-faire dans le domaine dont j'aimerais te faire profiter. Le BDSM c'est dans tes goûts mon chou ? Oh mais ce n'est pas grave sinon, ça viendra. On va bien s'amuser tous les deux. » Voir son visage se décomposer. Tu veux voir s'il peut encaisser tout ça s'en sourciller. Tu expliques alors plus en détails pour le noyer sous ton flot de parole, de fantasme et de perversion. « Et qu'un autre homme me prenne sous tes yeux, c'est une bonne chose pour stimuler ta propre convoitise chéri. Freddy sera le premier à le faire d'ailleurs. Mais ne crois pas que je puisse être épuisé par quelqu'un d'autre que toi. Je suis très, très endurante mon amour.  » C'est si bon d'être enfin toi-même. De pouvoir enfin parler de tout ceci et que ça prenne réalité petit à petit.

Tu ne manques pas le petit sourire de Freddy et tu embrasses ta main pour lui souffler un baiser avec malice avant de reporter ton attention sur Kenneth. Vous avez fini de manger. Tu sors son téléphone de ta poche. «  Bien, partons sur de bonnes bases. Je te le rends et je te laisse ta soirée libre. On se voit demain matin au petit déjeuner à 8h. Bonne nuit. » Tu te lèves alors et ne perdant rien du spectacle de ta proie qui s'éloigne, se pensant à l'abri pour un moment. Mais la chasseuse que tu es ne le laisse partir que pour mieux observer son piège se refermer petit à petit. Le quotidien aidera à l'habituer à sa nouvelle situation. Et bientôt, plus vite qu'il ne le croit, il quémandera du temps avec toi et même à partager ta couche de son plein gré.
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Kenneth Macgregor
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29/4/2024, 15:07
adieu ma vie, bonjour chère bourreau...
C'est pas simple de parler normalement avec ce monstre. J'arrive pas à la cerner et ça me casse les couilles. Elle me fait peur... Et l'autre chien de garde également. Il n'a pas l'air de plaisanter et il fera tout ce qu'elle veut... Je sais pas ce qu'il a en échange mais je pense qu'elle le paie bien... Comment est-ce qu'elle peut vouloir former un couple avec moi ? Espérer que je tombe amoureuse d'elle ? C'est impossible. Elle a tué la femme que j'aime et veut me faire porter le chapeau au besoin. Elle m'a enlevé et me retient prisonnier. Et elle se sert de l'argent que sa mère m'a légué juste pour se venger... C'est une femme jalouse et égoïste. Une putain de psychopathe folle à lier. Et c'est pas en me menaçant avec monsieur muscle que les choses vont s'améliorer. Elle m'informe alors qu'elle peut le renvoyer à tout moment si je me comporte bien... Bon à savoir. Ce type ne va pas rester indéfiniment ici et cela sera bien plus facile pour moi de fuir...

- Je le serais... Il n'a pas besoin d'être là. Tu me tiens et tu le sais. Je retournerais pas en taule.

Elle devrait savoir que cette menace est bien suffisante... Je ne retournerais jamais en taule, plutôt crever que de payer encore une fois pour un crime que je n'ai pas commis. Je ne le supporterais pas. C'était l'enfer d'être enfermé, l'enfer d'être avec des gens de la pire espèce. Et surtout intolérable qu'on puisse me croire coupable de tout ça... Je ne suis pas un violeur, je ne suis pas un assassin... Mais les gens l'ont cru. Et là... Si elle venait à dire que j'ai tué ma femme personne ne remettrait en doute sa parole. J'étais l'unique héritier et j'ai déjà un casier... Alors non, pas besoin d'ajouter un chien de garde pour me tenir enfermé ici... Enfin... Oui je compte bien me barrer et la faire tomber... Je trouverai un truc.

Elle m'avoue avoir fait des études. Mais comme je m'y attendais, elle n'a jamais fait ce métier réellement... Comment est-ce qu'on peut lui faire confiance ? Lui filer des femmes enceintes ? J'ai envie de lui dire qu'elle est un danger pour toutes ces femmes. Lui dire qu'elle est vraiment ce que sa mère disait à son sujet. Elle a toujours profité de ses parents sans rien foutre de sa vie et elle vient de le confirmer. Mais je dois fermer ma gueule...

- On ne parlait pas de toi quand on était ensemble. Tu flippes pas de commencer ce boulot sans jamais avoir pratiqué ?

Je peux pas croire qu'elle soit inconsciente à ce point... Je préfère ne pas répondre à si je suis heureux pour elle. Je ne le serais jamais. Et surtout j'espère qu'elle fera une faute et qu'on la foutra en taule. Horrible de penser ça pour les victimes mais... Ce serait un bon moyen de la mettre hors d'état de nuire.

On parle de mon futur métier. Mais je sais pas ce que je pourrais faire... J'ai jamais réellement travaillé de ma vie... J'ai passé tellement de temps en prison... Ça me pète les couilles qu'elle me réponde ainsi. Elle se fout vraiment de ma gueule.

- T'es sérieuse ? J'ai passé la moitié de ma vie en taule et avant j'avais pas l'âge de bosser. Et ouais ensuite j'ai pas eu à bosser. Je vais trouver un truc manuel. La mairie recrute peut-être.

M'occuper de réparer je sais pas quoi. Je suis bon bricoleur. Ça pourrait le faire. Mais pour ça faudrait que je me renseigne. Et bosser pour la mairie pourrait être une bonne idée... Je pourrais trouver des alliés ou je ne sais quoi... Mais j'ai mon problème de casier... Ils ne me recruteront peut être pas... Alors je pourrais bosser dans un magasin de bricolage... Faudrait que je trouve un truc pour avoir des horaires en décalé avec elle sinon... Par contre hors de question que je bosse dans le même endroit qu'elle !  

- Je vais trouver. Je suis débrouillard.

Je ne supporte pas ces surnoms qu'elle me donne. Manquerait plus qu'elle m'appelle mon amour... Je vais gerber. Et voilà que je fini par exploser de rire. Un couple libertin... Mais si elle savait combien je m'en fout de ce qu'elle fait de son cul ! Je veux juste pas l'entendre baiser je risque d'être malade si cela arrive. J'ouvre grands les yeux. Elle veut baiser devant moi ? Je vais devoir la regarder ? Et quoi ? Épouser ? Moi l'aimer ? Non mais... Qu'est-ce qu'elle est tarée !

- Faudrait pour ça que tes partenaires acceptent. Tant mieux pour toi si tu t'y connais dans ce domaine et si tu veux attacher des gonzesses. Je pratique pas l'échangisme, ni les partouses et encore moins le BDSM. Non, tu vas bien t'amuser avec les gens que tu vas ramener, pas avec moi.

BDSM... Elle peut pas faire ça avec moi. Hors de question qu'elle m'attache, m'humilie ou je ne sais quoi. Cela ne peut pas arriver... Cela n'arrivera pas. Et elle continue, elle en rajoute. Mais si elle croit que je vais bander en voyant un type la baiser, elle se fourre le doigt dans l'oeil.

- C'est bien si tu baises ton petit chien. Mais je pense pas que tu vas me stimuler ainsi. Ça ne va pas me donner envie... Mais grand bien t'en fasse. Fais toi plaisir, profite avec lui.

Elle fait tout de travers pour tenter de me séduire. Y a rien qui fonctionne. Je récupère vite le téléphone qu'elle me tend. Et je me lève en laissant tout en plan.

- Ouais c'est ça à demain. Amusez vous bien et dors bien.

J'attends pas une seconde de plus. Je file dans la chambre. Je ne peux pas bloquer la porte... Je regarde mon téléphone et regarde les photos. Ma femme me manque... Après avoir regardé les photos j'éteins mon téléphone et je m'assois sur le lit pour réfléchir à un plan. Je dois trouver plusieurs solutions pour la fuir, pour l'arrêter.
Kenneth Macgregor
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