Je suis pas du genre à avoir ma langue dans ma poche. Des fois je m’emporte et je dis ce que les gens ont besoin d’entendre, ce que j’ai besoin de dire. Mais j’aime aussi des fois garder le silence et rester debout à fixer les gens sans un mot.
Je suis du genre très doux mais il faut le temps que je fasse confiance mais il peut m’arriver d’être un peu bourru.
Je suis aussi assez romantique. Je suis vieux jeu. C’est mon père sur son lit de mort qui m’a dit de toujours faire attention aux femmes et que je ne devais jamais en faire pleurer une volontairement. Je lui ai promis d’être toujours respectueux et c’est ce que j’ai fais.
Je suis très débrouillard avec tout et je sais toujours ce qu'il faut faire. Du moins j’arrive à me démerder et je ne crains pas la douleur physique.

• Je ne connais pas mes parents biologiques. J’ai été adopté jeune et j’ai aucun souvenir de mon enfance. J’ai rejoint les Davis quand je devais avoir 7 ans peut-être et j’ai mis du temps avant de m’ouvrir à eux. Avant de parler et de les considérer comme mes parents.

• Je suis resté presque deux ans sans prononcer un mot donc on m’a appris le langage des signes. D’après les psys, c’était un traumatisme qui m’a fait me taire et quand je me suis senti en confiance, j’ai commencé à parler doucement. Je me souviens que j’ai reparlé le premier mot que j’ai dit, c’était maman. Elle m’a serré fort dans ses bras. Puis en quelques mois, je suis vite arrivé à parler correctement. Maintenant, quand je suis seul, j’aime parler à haute voix et ne pas rester dans le silence. Mais j’avoue qu’il m’arrive de me taire surtout quand je ne sais pas comment dire les choses. Je reste droit à fixer la personne sans un mot. On m’a déjà fait remarqué que je faisais flipper quand je faisais ça.

• Mes parents ont toujours été gentils avec moi et j’ai même eu la chance d’accueillir une petite sœur. Ils l’ont adoptée tout comme moi et j’ai pris mon rôle de grand frère au sérieux.

• J’ai toujours été pris de passion pour la justice. Défendre les plus faibles ou ceux qui en ont besoin. Mais j’adorais aussi la médecine. Soigner les gens. Je pense que ça m’a pris quand mon père a eu son accident. Il lui fallait des soins et quand l’infirmière était là, j’étais jamais loin pour la regarder faire. C’est donc évident pour moi de me tourner vers la médecine. Mais assez vite, je voulais plus. Pour moi, c’était bien, mais je n'en faisais pas assez et surtout, il n’y avait pas assez d’action. C’est un peu par hasard que je suis tombé sur Lloyd et c’est grâce à lui que je suis rentré dans l’armée. J’ai fait mes classes et je suis vite devenu chirurgien traumatologique dans l'armée. Jusqu’à devenir même Major de seconde classe.

• L’amour. Je suis un romantique dans l’âme. Je ne tombe pas facilement amoureux, mais quand je le fais, bah ce n'est pas pour de faux. J’aime entièrement. Je peux faire des concessions, mais je ne veux pas changer pour quelqu’un. Je me dis que quand on aime une personne, on aime tout même les mauvais côtés. Et la dernière longue relation s’est terminée à cause de ça. Isobel me demandait de changer. Elle m’a rencontrée quand j’étais dans l’armée et je lui ai dit que ça avait une place importante dans ma vie. C’est devenu sérieux entre nous, mais elle ne supportait plus mes longues absences. Elle m’a demandé de choisir entre elle et l’armée et je n'ai pas pu.

• Je patrouillais tranquillement avec mon unité quand on a été attaqué, j'avais trente-deux ans. Je n'en savais pas que ça serait la dernière fois pour moi sur le terrain. La dernière fois que je verrais mon unité. Tout s'est passé vite, je ne peux pas trop l'expliquer. Je me souviens des cris, d'une douleur et plus rien. Je me suis réveillé quelques semaines plus tard dans un sale état. J'avais le genou amoché et une balle dans l'abdomen qui m'a donné une belle cicatrice. Par je ne sais quelle chance, ils ont sauvé mon genou, mais le sport intensif, c'est terminé pour moi. Actuellement, je peux courir, mais je ne peux pas faire un marathon. Il m'arrive souvent d'avoir de grosses douleurs. J'en parle comme si ce n'était rien, mais j'ai passé deux ans difficiles. C'est le temps qu'il m'a fallu pour accepter ma situation, le temps qu'il m'a fallu pour réapprendre à marcher et surtout le temps qu'il m'a fallu pour me sevrer des antidouleurs dont j'étais devenu accroc.

• J’ai toujours été dans l’armée, j’ai toujours travaillé et la du jour au lendemain plus rien. J'ai était obligé d'arrêter le boulot et se fut l'une des périodes les plus compliqués de ma vie. Par chance, suite à mon accident mes séquelles étaient moindre, enfin c'est ce que disaient les médecins, mais j'ai du tout revoir mes plans. Impossible d'arrêter le boulot à même pas trente quatre ans.. Puis j'ai voulu reprendre la médecine mais pas à l'hôpital, attendre des heures pour ne pas qu'on s'occupe de vous... J'ai ouvert une sorte de dispensaire ou je soigne ceux qui en ont besoin. Je demande rien en échange, on me donne ce qu'on veut et j'aide tout type de personnes. D'ailleurs, il parrait que je suis le choix numéro un des malfaiteurs de la ville...

• Puis récemment, il y a eu ce coup de fil. On m’a demandé sur les quais. Il y a des gangs par ici et certains savent qu’ils peuvent me contacter pour les soigner. Par chance, je suis arrivé à temps et j’ai pu soigner ce mec qui a été poignardé. C’est rare que je me déplace, je leur dis plutôt de venir, mais dans certaines situations il n'y a pas le choix… Et c’est alors que je rejoignais ma voiture que je l’ai vu. Une jeune femme. Elle titubait et semblait faible, je lui ai demandé si elle avait besoin d’aide et je me suis approchée et elle s’est écroulée. Je l’ai donc menée chez moi. Elle était dans un sale état et totalement déshydratée. Je pouvais la mener à l’hôpital, je pense que c’est une sans papier qui vient d’un autre pays, elle a dû monter clandestinement dans un bateau ou quoi. Je l’ai mise dans la chambre d’ami et je l’ai perfusée ainsi que fais quelques soins. Son corps est meurtri, pleins de cicatrices… Je ne sais rien d’elle sauf qu’elle n’a pas eu la vie facile. Cela se voit qu’elle n’a pas fait ça seul. Sans doute une femme battue qui a quitté son mari en prenant un bateau. Quoi qu’il en soit, je ne peux pas la laisser. Je me sens obligé de la sauver. Du moins de la garder avec moi jusqu’à qu’elle se remette complétement…