De nature joviale, elle a toujours le sourire, c'est une boule d'énergie, mais par contre si jamais on touche à ses proches, elle devient une lionne.. Elle aime découvrir, c'est une casse cou et aventurière, ce qui lui a valu pas mal de petites péripéties plus jeune. Elle aime la vie, elle est sportive, tenace, loyale, mais elle a un défaut, elle est bavarde !!! Beaucoup trop. Elle est aussi angoissé, trop, trop souvent, et même si elle est joyeuse, elle est parfois trop pessimiste. Elle est du genre à adoré l'extérieur, le monde, le soleil, et une journée sans rire ou sourire, impossible pour elle.

Je suis née le 31 juillet, au milieu de l'été.. Un jour où le soleil était si brillant, haut dans le ciel alors que 13 heures sonnait, il entra dans la pièce , de retour avec les enfants, les deux aînés de la famille, mon père venait de me présenter mon monde. Moi , Enid Byrne, quelques heures de vie, je venais de rencontrer, l'homme de ma vie, enfin le second, mon frère, et ma moitié, ma soeur, Eileen, Moony, neuf mois pile de plus que moi. Jumelle irlandaise,,... Ma famille.


Si je n'étais pas prévue au programme, je n'en ai pas moins été aimé, bien au contraire. Mon père était dur, mais aimant, ma mère d'une douceur extrême, italienne, c'est dans ces gènes l'amour et la générosité. C'est d'ailleurs d'elle que je tiens cette envie de prendre soin des autres. Depuis petite, j'ai toujours voulu sauver tout le monde. Jouant dans la jardin je ramenais à la maison les animaux blessés, je restais près de ma mère pour panser les petites blessures de mon père, mon frère, et même ma soeur. Et quand ma petite soeur est venue au monde, même si ce lien n'était pas aussi intense qu'avec Moony, je l'ai aimé tout de suite.


En grandissant, je ne perdis pas mon altruisme, au contraire, du genre à vouloir défendre tout le monde, parfois j'eu quelques soucis, mais la justice et le bien être des autres étaient le plus important. Ma voie était trouvée. Je serais infirmière, la blouse, le pouvoir de guérir, en pédiatrie c'était mon rêve. Et j'ai étudié , beaucoup, énormément pour pouvoir réaliser ce rêve. Première de ma classe, sportive, dans l'équipe de camogie de mon lycée, j'ai toujours eu besoin de bouger...

C'est au environ de mes quinze ans, que je remarquais un changement dans le comportement de ma soeur, ma moitié, elle était .. Plus distante avec le monde extérieur quand on sortait avec moi, elle était toujours la même, mais son regard était bien plus noir quand elle fixait le monde extérieur, les inconnus, ... Je tentais de lui demander, mais son ton me refroidit. Elle avait vécu un truc, je ne pouvais pas le nier, mais elle ne voulait rien dire. C'était son droit, même si une part de moi venait de s'effriter, elle ne me faisait pas confiance? Pas assez? Je ne lui posais plus de question, mais la scrutais parfois pour tenter de découvrir, de savoir, mais rien... Et je n'osais plus remettre le sujet sur le tapis après ce moment si froid entre nous.

Très appréciée des garçons, c'était possible, mais ...

Je n'avais d'oeil que pour un homme. Homme oui car il était bien plus vieux que moi. Dix ans nous séparaient... Il faisait parti de la famille du cartel. Mon père était le chef de celui ci, et lui... Un sergent d'arme, un assassin, je ne savais pas trop, mais quelques soirée à veiller de loin sur moi, alors que je sortais avec des amies, quelques mots échangés... Et son regard.... Je n'ai pas pu contrôler les battements de mon coeur, mes pensées qui dérivaient toujours vers lui. "Tiens, mon numéro, en cas de problème ça sera plus simple." Sauf que j'ai usé de ce numéro, et pas par problème, non, pour lui parler, pour le connaître, pour ... Laisser entrer dans mon coeur son nom, l'y graver et lui offrir.

"Papa non ! S'il te plait ! Non... je dois rejoindre les filles..." Mensonge et il le savait vu son regard froid, noir... Je reculais d'un pas. "Tu.. Tu dois me laisser y aller.. S'il te plait..." Les larmes coulaient, je devais le rejoindre, je ne pouvais pas le laisser penser qu'il n'était rien car je n'étais pas venue. "Tu restes ici." Trancha-t-il en claquant la porte, malgré mes pleurs, je n'eu pas d'autres mots de mon père... Et plus aucune nouvelle de lui...


Des sms, encore et encore, des appels même car au bout de plusieurs semaines, je n'en pouvais plus de l'attendre, mais... Rien, il n'était plus là. Ni au réunion de famille, ni pour veiller sur moi... IL était parti.... "C'est de ta faute ! C'est toi?" Mon père secoua la tête. "De quoi tu parles..." Sur un coup de tête j'étais entré dans son bureau, mais... Je ne pouvais pas le vendre le trahir... Si mon père n'était au courant de rien au final? Je risquais sa vie... "Rien...Rien..." Il eu un petit sourire et d'une voix douce. "Enid, mon ange, tu sais que tu peux tout me dire..." Je secouais la tête et lâchais un : "Ce n'est rien, ne t'en fais pas je dois être fatiguée à cause des examens." Il m'embrassa sur le front et me laissa partir. Pour lui la loyauté était une qualité importante et il venait de voir que j'avais fait preuve de celle ci, envers cet homme qu'il avait envoyé loin de moi, une preuve pour lui qu'il avait eu raison... Sauf que dans mon coeur, jamais je n'ai pu laisser cette place à un autre.


Mon rêve d'être infirmière en pédiatrie c'est réalisé, j'ai passé des années le nez dans les bouquins, il n'y avait plus que ça, ça et ma famille qui comptait, je tentais de l'oublier, de ne pas regarder cette photo, la seule, prise à la dérobé alors qu'il était avec les autres gars un jour à la maison... Mais je prenais soin des autres, plus que de moi pour oublier la douleur, je tentais de cacher ma peine derrière mon sourire, et au bout d'un moment, même si le soir, la nuit, les souvenirs étaient encore là, la journée j'arrivais à palier à son absence.


Mon quotidien s'éclaircit un peu , son retour était impossible, il avait disparut, il ne reviendrait jamais... "Pardon on se connait?" Je me retourne vers l'homme qui vient de me rentrer dedans au café mon sourire s'agrandit.. "Je.. Oui votre visage me dit quelque chose." "Vous travaillez à l'hôpital?" "Oui ! Vous êtes un médecin des urgences et je suis venue chercher un patient l'autre jour, c'était vous!" C'était bien lui, et un café plus tard, d'autres rendez vous, des soirées à rire, à ne plus penser,... Même si le coeur avait ce sentiment de trahison... J'ai accepter de sortir avec lui, d'être sa copine, ... Une intimité qui parfois était encore hanté par l'homme qui avait mon coeur...Même après plusieurs années...