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| |  4/9/2023, 17:28 Confidences entre jumeaux.  Tu frappes. Une fois. Deux fois. Trois. Ton cœur est dégoulinant de sueur, alors que tu viens de passer au moins deux bonnes heures dans ta salle de sport. Tu arrêtes de frapper ton sac de boxe, repoussant tes cheveux en arrière. Putain que ça t’a fait du bien ! Attrapant une serviette, tu essuies rapidement ton visage dessus, avant de la glisser contre ton cou. Eteignant rapidement les lumières, tu prends la direction de ta salle de bain. Une bonne douche et il sera temps pour toi de filer. Te glissant sous l’eau chaude, tu profites pendant plusieurs secondes en fermant les yeux. Parfois, t’aimerais vendre cette baraque. T’as tellement de souvenirs avec Molly ici. Vos premières baises en tant que couple. L’annonce de sa grossesse. Les premiers cris d’Isadora. Et ta putain de solitude. Tes poings se serrent avec force, alors que l’affaire a été classée sans suite. Ce connard de chauffeur va s’en tirer sans rien. T’as su ça ce matin en recevant un courrier par la poste, c’est pour ça que tu es dans une colère noire et d’une humeur exécrable. Mais si la justice ne veut rien faire, toi, tu ne comptes pas laisser ça impunie. Non, tu retrouveras ce fils de chien et tu lui feras très lentement la peau. Histoire qu’il souffre autant que toi, ça t’a crevé le cœur !
Sortant de la douche, t’enfiles rapidement tes fringues. Jean et t-shirt, laissant apparaître tes tatouages. Tu glisses ta veste en cuir sur tes épaules, avant de prendre le chemin jusqu’à ta bagnole. Tu te glisses dans cette dernière, et t’accélères. Putain que ça te fait du bien ! Ta sœur croit que tu fais des courses illégales. T’en fais oui, mais autant lui prouver jusqu’au bout. Tu ne veux surtout pas qu’elle soit impliquée dans le gang. Te garant en bas de son immeuble, tu sors et allumes une clope. Tu prends ton temps pour la fumer, avant d’attraper la bouffe sur le siège passager. T’as été cherché dans un restaurant avant de venir, vous aurez plus qu’à faire réchauffer. T’attrapes également le pack de bières. Ce n’est pas aussi fort que le whisky mais ça fera sans nul doute l’affaire. Avec ton butin dans les mains, tu grimpes rapidement jusqu’à chez ta jumelle. Et ne pouvant frapper vue que t’as les mains prises, tu fous un coup de pieds dedans. Quand elle vient t’ouvrir, tu entres sans un mot, faisant comme chez toi. Tu déposes le tout sur sa table avant de te tourner vers elle pour la prendre dans tes bras. « Salut Speedy ! » Tu la fais tournoyer sur elle-même dans tes bras, avant de la reposer. T’embrasses sa joue, avant de te reculer. Allant jusqu’à la cuisine, tu fouilles dans les tiroirs pour récupérer une bière. T’en as besoin. Pire que ça même. Mais tu ne t’excuses pas de débarquer à l’improviste sans l’avoir prévenu. « Le connard va s’en sortir. Ces connards de flics ont classé l’affaire sans suite putain ! » T’as de nouveau envie de tout dégommer.
(c) Dandelion | |   | | |
| | 2/10/2023, 14:24 Confidences entre jumeaux. "Voilà c'est vraiment très bien Terry je suis fière de toi. Tu peux l'emporter pour le montrer à tes parents." Je finis de ranger l'atelier que nous venons de clôturer, les petits sont tous super sages, les pinceaux sont rangés, et tout est en ordre quand les parents débarquent pour la sortie de l'école. Je le salue et finis par préparer les ateliers de demain, les cahiers pour les plus grands, j'aime finir plus tard, mais au moins demain je serais tranquille pour les accueillir.
C'est donc assez tard et sans avoir fait les courses que je pousse la porte de mon appartement. Mon sac de maîtresse déposé dans l'entrée, à côté de mes vieux patins, accrochés au porte manteau depuis si longtemps... Poussiéreux... Mes chaussures, et ma veste trouvent le même chemin. J'allume la musique, et les lumières de la cuisine. Je n'ai pas le temps de trouver le restaurant qui allait me livrer ce soir qu'un bruit sourd se fait dans ma porte. Un sourire étire mes lèvres. Je pourrais le reconnaître au son de ses chaussures lourdes, semelles épaisses, mon frère ! War !
Je lui ouvre et le suis dans la cuisine. Je le serre contre moi alors que ses grands bras me font tourner . Depuis petits il a toujours eu cette étreinte avec moi et j'adore ça, le sentir me rassure, il est si fort, et je sais que je serais toujours en sécurité, même si je suis autant un pilier pour lui que lui pour moi. "Tu m'as manqué." C'était pourtant pas il y a longtemps la dernière fois qu'on s'est vu, mais c'était toujours trop. Lorsqu'il me relâche je le suis et me sers aussi une bière, la maîtresse à bien le droit à un petit remontant, surtout vu le sujet abordé. Je soupire. "Ce sont pas les flics War, c'est l'avocat que ce gars avait... Il a réussi à trouver le moyen de renverser l'histoire et de faire en sorte que cet ordure s'en tire..." La colère dans ma voix , autant que la douleur. "Tu sais ... Qu'on peut faire appel... Enfin si tu en as envie on peut trouver un bon avocat et ... Tenter de faire enfermer cet ordure."
Ma main se pose sur celle de mon frère. Caressant doucement le dos de celle ci, il avait tout perdu ce jour là... Il n'était plus le même sans elles. (c) Dandelion | | | | | |
| | 4/10/2023, 22:08 Confidences entre jumeaux. Entrant chez ta sœur comme si t’étais chez toi, tu poses tout ton butin sur la table avant de te retourner. Tu la prends dans tes bras, la faisant tournoyer doucement. Tu la salues comme il se doit. « Toi aussi ! » Bien sûr qu’elle t’a manqué. C’est ta jumelle, la meilleure moitié de toi-même. Alors bien sûr qu’elle te doit au quotidien. La relâchant, tu files dans sa cuisine. T’attrapes une bière avant de fouiller dans les tiroirs pour trouver un décapsuleur dans les tiroirs. T’ouvres, tu demandes pas. T’as trop les nerfs de toute façon. Et tu balances la salope de vérité à ta sœur. Que ce fils de pute va s’en sortir royal alors qu’il a détruit ta vie en tuant ta femme et ta fille. Prenant une bonne gorgée de ta bière, tu te tournes vers ta sœur. « Alors j’le buterai aussi ce connard d’avocat. Lui et le fils de pute. Rien à foutre. » Elle sait pas que t’es dans un gang, que t’as déjà tué. Mais là, tu réagis comme un mari et un père malheureux. Tu ne peux pas accepter que l’autre s’en sorte comme ça. Qu’il vive sa vie alors qu’il a enlevé celle de tes deux amours de ta vie. Ta sœur reprend. Mais tu sens la colère qui revient. Pas contre elle bien sûr. Mais envers cette situation ! Tu sens la main de ta sœur sur la tienne. Mais ta colère, elle coule dans tes veines. Alors tu t’appuies contre le plan de travail, après avoir claqué un peu violemment ta bière dessus. Et tu te forces à souffler. Tu peux pas te permettre de casser quelque chose chez ta sœur. « Tenter ? Speedy … Ca veut dire repartir pour plusieurs mois dans une bataille contre l’autre connard. Dans l’espoir que notre avocat aura gain de cause. Et s’il l’a pas, l’autre s’en sort comme le Roi de la situation alors que c’est qu’une grosse merde … » Et ça, tu ne peux l’accepter. Tu te retournes, passant une main dans tes mèches brunes. Et tu plantes ton regard dans celui de ta jumelle, avant de venir serrer sa main. « J’peux pas accepter qu’il s’en sorte …Pas pour elles Speedy … Elles méritent d’être vengées. »
(c) Dandelion | | | | | |
| | 11/10/2023, 09:42 Confidences entre jumeaux. Ce lien quoi qu’on en dise était bien trop intense pour qu’une seconde passé loin de l’autre ne finisse pas en « tu me manques ». Même si au fond de moi une part de lui serait toujours là. Notre lien unique, que personne ne pourrait briser. Ni l’amour, ni le temps et encore moins l’absence… On serait toujours plus fort ensemble que loin l’un de l’autre.
Il n’a pas besoin d’un plan pour trouver les bières, et moi je me charge de sortir des chips, au moins on aurait de quoi grignoter en attendant de réellement cuisiner pour le dîner. Je le sens à la manière dont ses muscles se tendent, il n’est pas en forme, il n’est pas dans son état normal… L’était-il vraiment d’ailleurs depuis l’accident? Je ne pense pas… Sa vie avait pris un tournant si radical, ni brutal, personne n’aurait pu y survivre… Personne sauf lui. La force même. La ténacité… Mon frère.
Le mot buter dans sa bouche me fait grimacer, pas par peur de la vue du sang, car je serais à ses côtés si un jour il avait besoin d’un accolyte ou d’un alibi. Mais parce que le risque de le perdre était trop grand. « War… Finir en prison… ne changera rien tu sais… » Ca ne les ramènera pas.
Lentement je viens poser ma main sur la sienne, sentant tout ses muscles si tendus, les jointures blanchies par la rage…
La bière claque, mon corps sursaute légèrement. Je savais qu’il était sanguin, et jamais il ne ferait rien contre moi, mais ce genre de bruit pouvait me faire réagir parfois un peu soudainement, et je ne pouvais que comprendre son état…
Ma tête vient se poser contre son épaule. Mon bras entourant son corps. « Je sais… C’est lui qui aurait du mourir pas elles… Mais tu sais qu’elles ne voudraient pas que tu finisses en prison War… C’est trop risqué même avec un bon alibi… Si tu te fais prendre… » La fin de ma phrase reste dans le fond de ma gorge bloqué par la tension… la peur… Je serais seule s’il devait finir derrière les barreaux. « Et.. tu as un bon avocat non? » (c) Dandelion | | | | | |
| | 17/10/2023, 10:05 Confidences entre jumeaux. T’es fou de colère depuis que t’as reçu cette saloperie de lettre. Comme si le connard qui a buté ta fille et ta femme était devant toi avec un sourire. Comme pour te dire ‘il a gagné’. Et ça, tu peux pas. Non. C’est trop te demander. Si la justice ne fait rien, ce qui ne t’étonnerait pas, t’iras le buter toi-même. Hors de question que ce salopard puisse encore briser des vies, des familles. Tu pourras pas l’accepter. De toute façon, t’as plus rien à perdre. Sin reprend. Bien sûr qu’elle a raison. Tu le sais. Mais pas là. « Rien à foutre de finir en taule si l’autre connard n’est plus de ce monde. » Alors si, ça changera tout. Tu claques ta bouteille de bière sur le comptoir. T’es énervé. Pas envers ta jumelle, mais envers toute cette merde. Pourquoi personne ne peut faire son boulot merde ! Il a tué, il va en taule ! Y a pas à chercher des excuses. Et tu reprends. L’idée même de prendre un avocat, ça te bouffe. Parce que ça veut dire que tu repousses encore de plusieurs mois cette situation. Ta jumelle se sert contre toi. Tu passes un bras autour d’elle. T’as plus qu’elle. Et ta mère. Mais elle, c’est pas pareil. « Elles voudraient être en vie Speedy. » Tu claques sèchement. Mais c’est la vérité. Si elles étaient en vie, la question se poserait pas. Elle parle de l’avocat. Soupirant, tu passes ta main libre dans tes mèches. « Bon ? J’en sais rien. C’est tous des connards qui te pompent le fric. » Mais ouais, t’en as un. Avec le gang. Faudrait que tu l’appelles. Mais t’as pas envie. Tu es vraiment tenté de lui faire la peau à l’autre connard. Tu repenses au visage de Molly et de ta faille. Tu sens ton cœur qui se serre. Tu trembles. Tu sers les poings et te détournes de ta sœur. « Je peux pas accepter qu’il s’en sorte Speedy … Même la taule c’est trop gentil … Alors s’il y va pas … » T’auras l’impression d’avoir échoué. Et tu peux pas … Ton corps tremble. Tu vas lâcher. Tu te laisses glisser contre le meuble. Tu sens les larmes qui montent. Tu colles ta tête contre tes bras, le tout sur tes genoux. T’as pas honte d’être faible. Pas devant ta sœur. Ta jumelle. La meilleure moitié de toi-même. « J’aurai mieux fait de crever avec elles ce jour-là … » Tu murmures, d’une voix brisée. Parce que tu supportes plus leur absence. T’as trop mal. Ça te crève de l’intérieur.
(c) Dandelion | | | | | |
| | 17/10/2023, 11:16 Confidences entre jumeaux. Sa colère et sa rage était bien trop forte, et moi qui tentait d’être rationnelle… Evidemment je voulais que ce type paie pour ce qu’il avait fait, évidemment qu’ôter la vie à la femme de mon frère et ce trésor, qui était ma nièce était bien trop, et qu’il devait souffrir autant qu’elles avaient pu malheureusement souffrir lors de cet accident… Je comprenais la douleur de Siobhan, mais s’il fasait ça… S’il tuait cet homme, qu’il se fasse prendre ou, non, j’avais peur de perdre mon frère à tout jamais. Prendre une vie n’était pas un jeu… On perdait une partie de son âme,… Enfin c’était ce qu’on disait.
Siobhan avait déjà tout perdu. Je n’étais, dans ces moments là, plus rien, même si je tentais de rester un phare éclairant la nuit, tentant de le guider vers un apaisement que jamais il ne pourra trouver. Ses mots me nouent l’estomac, j’avais envie de lui hurler que moi sans lui je n’étais rien… Mais je ne pouvais pas le faire, sa peine et sa douleur devait sortir. Ce n’était pas toujours mauvais de laisser parler ses émotions… Il me sert contre lui. Et je frissonne lorsque ses mots claquent dans l’air. Elles devraient être en vie, elles devraient être là auprès de lui… Combien de fois j’avais pu rêver me retrouver à leurs places, si elles , elles vivaient pour toujours avec War. J’aurais donné ma vie pour qu’elles soient là, et qu’il ne souffre plus jamais de leur absence… « On va en trouver un qui n’est pas comme ça… » Enfin j’espère, qu’on arrivera à trouver celui qui appuiera sur le bouton case prison de ce fumier qui avait pris trois vies ce soir là, et non deux.
Si les mots de Siobhan étaient durs à accepter, ils étaient pourtant ce que j’attendais d’entendre depuis longtemps. Il ne pourrais pas le laisser en vie, ce serait trop dur, et on le sait tous, pour bonne conduite, ce gars risquaient de ressortir bien trop tot. Trop vite, et Siobhan lui jamais ne s’en remettra. Il avait perdu sa vie. Son âme. Je viens , à genou devant lui, mes mains se posent sur les bras de mon frère, je ferme les yeux un instant encaissant la douleur qui s’enfonce comme une lame mal acérée… Mourrir… NON, je refusais ! Et pourtant je ne pouvais pas être si égoiste. « Tu n’étais pas avec elle, il y a une raison War, je ne sais pas laquelle, et tu le ne sauras peut-être pas avant un moment, mais… Si tu es là… En vie c’est que tu le dois…Elles seront toujours là, avec toi, quelque part, et … On fera la peau de ce type je te le promet.. » Je murmure, avant de poser mes fesses en face de lui, me collant à lui, entourant de mes genou les siens, mes mains le touchant, je ne voulais pas le lâcher… jamais. Car même si je n’avais pas prononcé ses mots à haute voix, il le savait. Jamais je n’aurais survécu si lui avait péri ce jour là… « Tu es là en vie, tu dois te battre, et ... Qu'elles soient fières de toi, encore plus... Et je serais toujours là... Et je te soutiendrais dans tes choix. Pour toujours… »
(c) Dandelion | | | | | |
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